Supermarchés : les produits qui vont voir leurs prix grimper… et ceux qui vont baisser

La messe est dite. À 23h59, ce mercredi 31 janvier, se sont terminées les négociations commerciales entre les grandes marques, dont le chiffre d’affaires est supérieur à 350 millions d’euros, et les supermarchés. À la demande du gouvernement, ces discussions commerciales se sont clôturées un mois plus tôt que les autres années, dont la date butoir était historiquement fixée au 1er mars. Bilan : les prix des produits alimentaires, de manière générale, ne vont pas baisser.

Hier soir, mercredi 31 janvier, Jean-Philippe André, le patron de l’ANIA (Association nationale des industries alimentaires), qui compte 17 000 entreprises de l’agroalimentaire, nous affirmait que 25 à 30% de ses adhérents qui avaient signé des contrats avec les enseignes de distribution finissaient les discussions sur des baisses de prix de 1%. «Le seul objectif de la distribution, c’est le prix, le prix et encore le prix. C’est l’obsession ultime», déplore Jean-Philippe André.

En revanche, le son de cloche n’est pas le même du côté de l’Ilec (Institut de liaisons des entreprises de consommation), qui regroupe une centaine de grandes marques comme Aoste, Candia, Bonduelle ou encore Ferrero. «À ce jour (le jeudi 1er février, ndlr), nous estimons que les hausses de prix consenties par les magasins se situent aux alentours de 2 à 3% alors que les marques demandaient des augmentations de 4 à 5%», nous indique Richard Panquiault, président de l’Ilec. Le chiffre serait similaire du côté de la FCD (Fédération du Commerce (...)

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