"La succession est réglée": Anthony Delon assure que le conflit familial "n'est pas lié à un problème d'héritage"

Le fils aîné de l'icône du cinéma français est revenu sur Cnews sur le conflit qui déchire sa famille et assure qu'il ne s'agit pas d'un problème de succession.

"Je veux commencer par éteindre un incendie." Anthony Delon, qui a accusé cette semaine dans Paris Match sa demi-sœur Anouchka de manipuler leur père Alain, dont l'état de santé est déclinant, veut être "transparent" et "dire les choses" sur cette affaire qui déchire leur famille.

"Je voudrais dire les choses telles qu'elles sont - c'est-à-dire la vérité", a martelé le fils aîné de l'icône du cinéma français ce vendredi 5 janvier sur le plateau de CNews. "Je veux dire pourquoi il y a ce conflit aujourd'hui. Parce que ce n'est pas un problème d'héritage, de succession."

"Toutes ces histoires d'argent, d'héritage, toutes ces supputations, ça me rend malade", assure Anthony Delon. "Parce que ce n'est pas ça. Je ne veux pas - même si j'ai beaucoup de respect pour Johnny - qu'on soit associé à Johnny, Bettencourt ou je ne sais qui." Et d'ajouter: "La succession est réglée."

"Ma sœur a 50% de toute la fortune"

"Les problèmes d'argent, il n'y en a pas", poursuit encore Anthony Delon. "Tout est acté. Aujourd'hui, et c'est là où je vais être transparent, c'est très simple: ma sœur a 50% de toute la fortune de mon père. Mon frère et moi, on est ce qu'on appelle la part de réserve. Donc on a 25%. C'est acté, c'est terminé, c'est fini. Donc il n'y a pas de conflit. Il n'y a pas de guerre d'héritage. Tout ça n'existe pas."

Des chiffres confirmés ce vendredi matin sur RTL par la co-avocate d'Alain Delon Laurence Bedossa.

Pour Anthony Delon, le conflit avec sa demi-sœur concerne la décision de laisser ou non leur père vivre dans sa maison de Douchy, dans le Loiret, où il espère finir ses jours.

"Il a travaillé toute sa vie et il a le droit de décider de choisir où il veut mourir", assure-t-il avant d'ajouter: "Mon frère et moi, nous voulons que la volonté de (notre) père soit respectée. Mon père a construit cette maison avec Mireille (Darc) il y a 40 ans. Douchy, c'est chez lui. Il veut finir ses jours à Douchy."

"Ma sœur veut le ramener en Suisse pour être auprès de lui", affirme-t-il encore, dénonçant au passage "une emprise".

"Non. Si elle veut être près de mon père, elle n'a qu'à venir à Douchy. Ces trois dernières semaines, à part le Nouvel An, elle n'était pas là. Elle est venue au Nouvel An. Elle a fait une photo d'otage avec le journal (elle a publié sur Instagram une photo où elle pose à côté d'Alain Delon lisant Le JDD, NDLR) pour prouver qu'elle était là."

Selon Anthony Delon, Anouchka Delon souhaiterait "ramener" en Suisse leur père "parce que leurs angoisses, c'est que mon père soit redéfini citoyen français". "Depuis le 3 juillet, où on a fait cette opération, mon père est en France. Ca les flipper, parce que s'il est redéfini comme citoyen français, il va y avoir un énorme impôt. Payer une taxe post-mortem, (mon père) en a rien à foutre (...) Mais eux ne s'en foutent pas."

"Choqué du déballage médiatique"

Le clan d'Alain Delon se déchire depuis plusieurs jours. L'icône du cinéma français a annoncé jeudi porter plainte contre son fils Anthony après une interview choc de ce dernier qui dénonce l'état de santé déclinant de la star de 88 ans et accuse sa demi-sœur Anouchka de le manipuler.

Anthony Delon a déposé une main courante contre sa sœur Anouchka, lui reprochant de ne pas l'avoir informé que leur père aurait échoué à "cinq tests cognitifs" entre 2019 et 2022. Alain Delon, via son avocat Me Christophe Ayela, a de son côté annoncé vouloir déposer plainte contre les propos de son fils qui viseraient à "lui nuire" ainsi qu'à sa fille Anouchka.

Cette dernière a également transmis un communiqué par le biais du même avocat, Me Ayela, dénonçant elle-aussi des propos à l'"impudeur abjecte" et annonçant une plainte en diffamation, dénonciation calomnieuse, menaces et harcèlement contre Anthony.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - La minute d'Alain Delon