Sting : «Tant que je peux faire de la musique, j’en ferai»

Un œil sur la planète, l’ancien chanteur de Police dénonce l’éternel bla-bla des politiciens.

C’est bien la première fois que le Panthéon est confronté à de tels visiteurs. Alors que valse le pendule de Foucault, une batterie fait vibrer les murs historiques et une basse, trembler les colonnes. Entouré d’une poignée de musiciens, Sting donne de la voix sous la coupole. « Je sais ce que cela signifie de jouer ici, rassure-t-il. Et je ne le prends pas à la légère. » Le chanteur a fait un saut à Paris pour ce concert exceptionnel et pour défendre son nouvel album, « The Bridge ». « On voit rarement des plannings aussi chargés que le sien », glisse un membre de sa maison de disques.

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Le lendemain de son show, pourtant, quand nous le retrouvons dans un palace, Gordon Sumner, alias Sting, n’a pas l’air si débordé. Installé dans un canapé, lunettes sur le nez, il est concentré sur les mots croisés du « Financial Times ». La vie de rock star n’est plus ce qu’elle était… « C’est le seul journal anglais que je lis. L’avantage, c’est qu’on n’y trouve pas de foutaises sur les célébrités. » La nouvelle petite amie de Harry Styles ou les déambulations de Meghan Markle, très peu pour lui. D’autant que, depuis quelque temps, l’Englishman ne semble plus parler la même langue que son pays. « Je ne vois absolument aucune raison d’affirmer que le Brexit est une bonne chose », tranche-t-il.

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Pour le gamin de Newcastle qui se dit « citoyen du monde », monter des murs entre les pays est une aberration. Lui préfère construire des ponts. D’où le titre de son dernier disque. D’ailleurs, la société dans sa globalité le laisse perplexe. Il est pessimiste sur l’époque, alarmiste sur les changements climatiques, agacé par les politiques. « Nous(...)


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