Un steward décède d’un cancer, son exposition aux « rayonnements cosmiques » mise en cause

C’est un risque professionnel auquel on ne pense pas toujours et pourtant. Le service d’indemnisation et de protection sociale des travailleurs coréens vient de rendre une décision « historique » en établissant que le décès par cancer d’un steward nommé Song était assimilable à un accident du travail.

L’homme était décédé en 2021 après s’être battu contre un cancer de l’estomac de stade quatre, qui résultait d’une exposition fréquente à des « rayonnements cosmiques », fortement ionisants. Et le lien avec son travail a rapidement été établi : l’agent de bord passait près de 1 022 heures à bord d’un avion chaque année et près de la moitié de ses vols couvrant des liaisons long-courriers vers les Amériques et l’Europe.

Or, ces itinéraires exposent les équipages à davantage de rayonnements cosmiques, car ils impliquent le survol du pôle Nord, où ces radiations sont plus élevées en raison du champ magnétique terrestre.

La compagnie aérienne se défend

La compagnie aérienne pour laquelle ce steward a travaillé durant 25 ans, Korean Air, a refusé de commenter la décision de l’organisme public, niant tout acte répréhensible. « Korean Air gère strictement les données individuelles, et les membres de l’équipage peuvent vérifier leur quantité cumulée d’exposition au rayonnement cosmique, qui est mise à jour tous les mois », a fait savoir la compagnie dans un communiqué transmis à l’AFP.

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