Stellantis, victime d’un acte de «piraterie industrielle» en Russie ?

D’après une enquête de franceinfo, publiée ce lundi 22 avril, des Citroën C5 Aircross sont produites dans l’usine russe de Stellantis. Selon nos confrères, une mystérieuse société a, en effet, repris le contrôle de l’ancien site de Kalouga (au sud-ouest de Moscou), avec l’aide du constructeur chinois Dongfeng. L’usine avait été mise à l'arrêt en avril 2022, soit deux mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en raison «des difficultés logistiques rencontrées quotidiennement» et «afin de garantir le respect total de l’ensemble des sanctions», expliquait le groupe.

Cependant, Stellantis n’est pas parvenu à revendre ses actifs dans le pays et aujourd’hui, le groupe concède qu’il a «perdu le contrôle» de l’usine de Kalouga. Or, le 27 mars dernier, la société russe Automotive Technologies a annoncé le démarrage de «l'assemblage en série des crossovers Citroën C5 Aircross» sur le site. Les premiers modèles en concession sont attendus pour mai 2024, et les clients peuvent d’ores et déjà les réserver sur le site Internet de Citroën Russie, précisent nos confrères.

Selon franceinfo, la production de ces véhicules et les fonctions support sont assurées par d’ex-salariés de Stellantis en Russie. Ces C5 Aircross sont assemblées à partir de kits de 1 700 pièces, importés en Russie. Et, ces fameux kits proviendraient du constructeur chinois Dongfeng… actionnaire de Stellantis et partenaire de Peugeot et Citroën dans la production en Chine de 4008, mais aussi de C5 Aircross.

Selon les (...)

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