Stellantis : une usine finalement sauvée par le thermique ?

Il y a du grabuge au sein de l'usine italienne Stellantis de Mirafiori, près de Turin, depuis le début de l'année 2024. L'usine subit de plein fouet les contrecoups du ralentissement des commandes de voitures électriques, et face à une demande en baisse, l’entreprise a annoncé une mesure de chômage partiel touchant 2 250 salariés, du 12 février au 3 mars 2024.

Cette mesure s’inscrivait dans une démarche de régulation de la production en fonction de la demande, une stratégie déjà mise en place en octobre et novembre derniers pour faire face à une situation similaire. Pendant la période de chômage partiel, environ 1 250 salariés impliqués dans l’assemblage de la Fiat 500 électrique, ainsi que 1 000 autres travaillant sur la production des modèles Maserati, seront impactés.

La demande en berne, le thermique salvateur ?

Le problème, c'est que cette situation perdure. En effet, le syndicat italien UILM avait indiqué que les mesures de réduction de la production qui avaient débuté dans l’usine de Stellantis le 12 février dernier, seraient prolongées jusqu’au 20 avril. Et globalement, rien ne montre un retour en trombe de la demande ces prochains mois. Il va donc falloir agir.
Selon plusieurs sources concordantes, l’usine pourrait retrouver de l'allant via la réintroduction d’un moteur thermique sur sa Fiat 500. Réintroduction ? En réalité pas vraiment, puisqu'une version thermique trois cylindres micro-hybride de 70 ch existe déjà, mais celle-ci est assemblée en Pologne.
L'usine va dans tous les cas devoir tenir le coup avant l’arrivée de la nouvelle plateforme...Lire la suite sur Autoplus