Stellantis se tourne vers les batteries au sodium : qu'est-ce que ça change ?

Stellantis et Arkema, leader mondial de la chimie, ont récemment annoncé leur partenariat avec la start-up Tiamat pour un investissement majeur dans le développement des batteries au sodium. Cette collaboration vise à lever 22 millions d'euros pour la construction d'une usine dédiée en France.

Tiamat a pour ambition de mettre en place une usine d'une capacité de 5 GWh entièrement consacrée à la production de batteries au sodium. Arkema a précisé que la première tranche de 0,7 GWh pourrait être opérationnelle dès la fin de l'année 2025, ouvrant ainsi la voie à une production à grande échelle de ces batteries annoncées comme "novatrices".

La batterie du futur ?

L'intérêt pour cette nouvelle technologie repose en grande partie sur la capacité du sodium à remplacer le cobalt et le lithium, matériaux traditionnellement utilisés dans la fabrication des batteries pour les véhicules électriques. Le sodium, disponible en abondance, offre des avantages considérables en termes de durabilité et de maîtrise des matières premières.

L'investissement dans les batteries au sodium représente une stratégie à long terme pour surmonter les contraintes liées à l'approvisionnement en cobalt et lithium. Cette alternative pourrait non seulement réduire les coûts, mais également offrir de meilleures performances à basse température et une capacité de recharge plus rapide.

Nécessaire pour satisfaire les ambitions de Stellantis ?

Les batteries au sodium sont également en passe de devenir une solution majeure pour atteindre les objectifs ambitieux de Stellantis en matière de véhicules électriques.

D'ici à 2030, le constructeur vise à ce que les véhicules...Lire la suite sur Autoplus