Stéphane Bern quitte Paris et égratigne les alliés écolos d'Hidalgo

Stéphane Bern, ici aux Invalides en octobre 2019, va quitter Paris devenue
Stéphane Bern, ici aux Invalides en octobre 2019, va quitter Paris devenue

PARIS - Stéphane Bern se décrit comme un “amoureux” de Paris. Pourtant, il va quitter la capitale d’ici le mois de décembre pour résider à la campagne. Une décision prise face au “laisser-aller général”, à “la violence” et à “l’enlaidissement” de la ville, en partie fruit des décisions politiques, selon l’animateur télé.

Dans une interview au Parisience samedi 13 novembre, le monsieur Patrimoine du gouvernement se montre offensif sur l’état de la capitale. Il évoque pêle-mêle “la saleté”, “les trous dans la chaussée”,“les chantiers permanents”, “le bruit”, la disparition du “mobilier urbain qui fait partie intégrante de l’identité visuelle” de Paris mais aussi la “violence” qui émaille le quotidien des habitants.

“Il faut entendre comme les gens se parlent. La circulation est une source inouïe de tensions. Les voitures contre les piétons, les trottinettes contre les vélos, les scooters contre les voitures… Cette guerre des roues est insupportable”, s’agace Stéphane Bern, remonté aussi bien contre “les vélos qui roulent à contre-sens” que contre les utilisateurs de trottinettes “abandonnées n’importe où”.

“Je déplore un laisser-aller général, et même un certain enlaidissement. Paris est devenu une poubelle où les gens se débarrassent de tout, n’importe où et n’importe comment. Où est passée la Ville Lumière?”, interroge-t-il.

Le confinement aidant, l’animateur a donc pris la décision de quitter son appartement de Pigalle pour sa maison dans le Perche fin 2022.

“Les alliés écolos font du chantage” à Hidalgo

Ses remarques rappellent celles de #SaccageParis. Depuis le printemps dernier, ce mouvement pointe sur les réseaux sociaux diverses images peu reluisantes de la capitale, et attribue cette dégradation de la ville à la maire actuelle Anne Hidalgo.

Mais si Stéphane Bern les rejoint sur le constat, pas question pour autant de s’en prendre à la maire PS avec qui il entretient “des relations presque amicales”. “Sa tâche est loin d’être simple, et que je sache, ce n’est pas elle qui salit, et ce n’est pas la faute des éboueurs. Les premiers responsables, ce sont d’abord les usagers”, défend Stéphane Bern.

Les usagers... mais aussi une partie de la classe politique parisienne et plus précisément “les alliés écolos font du chantage à la maire”. “J’espérais qu’ils deviennent les défenseurs de notre patrimoine urbain et des arbres… Or il n’y a jamais eu autant d’arbres abattus, ni autant de bétonisation. À croire qu’ils sont favorables à l’artificialisation des sols”, s’indigne Stéphane Bern.

L’animateur n’en est pas à sa première critique contre les représentants écologistes. En mai dernier, il s’était élevé contre “le diktat éolien qui brasse du vent”, s’attirant les faveurs de la droite. Mais certainement pas celles d’Anne Hidalgo qui mise au contraire sur les énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire pour sortir du nucléaire.

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