Voiture électrique : un salon de l’auto de Munich qui tourne à l’épreuve de Fort Boyard

Le salon de Munich (IAA Munich) devait être un des rendez-vous phare de la rentrée pour la mobilité électrique. Avec une motivation un peu feinte, je suis allée me frotter à ce qui s’apparente à une série d’épreuves digne de Ford Boyard : entre énigmes, concepts cachés et course contre-la-montre. Le salon était le candidat parfait pour l’édito de la newsletter Watt Else du 7 septembre.

Il fut une époque, pas si lointaine, où les salons de l’automobile étaient un des événements incontournables de l’année pour l’industrie, la ville d’accueil et les visiteurs. Tout le monde vibrait à l’unisson, mais ça, c’était avant.

Entre le désamour des constructeurs qui ne trouvent plus leur rentabilité dans ce format, les politiques qui voient d’un mauvais œil l’ode à l’automobile individuelle et les organisateurs qui doivent composer un événement avec un mélange des genres obscur… plus personne ne s’y retrouve. Et, non, ce n’est pas la faute de la voiture électrique. Si l’on voulait trouver un moyen de tuer le concept de salon automobile, on ne s’y prendrait sûrement pas mieux qu’avec l’organisation d’un salon comme celui de Munich.

Une exposition sans passion

Soyons honnêtes, la portion se déroulant au sein du parc des expositions, la « Messe », est certainement la plus décevante. Elle pourrait être sponsorisée par l’industrie pharmaceutique, tant l’organisation nous donne le cafard et un mal de tête en prime. L’IAA de Munich est devenu un salon professionnel (B2B) sans âme,

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Crédits photos de l'image de une : Joli stand Porsche en ville #iaa23 // Source : Raphaelle Baut