Vigipirate : ce que change le passage au niveau maximal d’alerte « urgence attentat »

L'opération Sentinelle a été créée en 2015 à la suite des attentats contre la rédaction de « Charlie Hebdo » et de l'Hypercacher.  - Credit:Roses Nicolas - Abaca
L'opération Sentinelle a été créée en 2015 à la suite des attentats contre la rédaction de « Charlie Hebdo » et de l'Hypercacher. - Credit:Roses Nicolas - Abaca

Sécurité renforcée. Trois jours après l'attaque terroriste qui a fait au moins 137 morts à Moscou vendredi 22 mars, revendiquée par Daech, le gouvernement français a rehaussé le niveau d'alerte du plan Vigipirate à son niveau maximal : «  urgence attentat ».

Le Premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé la décision dimanche soir sur X, à la suite d'un Conseil de défense et de la sécurité nationale réuni autour du chef de l'État à l'Élysée. Mais concrètement, qu'est-ce que cela change ?

À la suite de l’attentat de Moscou, un Conseil de Défense et de Sécurité nationale a été réuni ce soir à l’Elysée par le Président de la République.

Compte tenu de la revendication de l’attentat par l’état islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays, nous avons décidé de…

— Gabriel Attal (@GabrielAttal) March 24, 2024

Trois cents mesures pour éviter un nouvel attentat

Le niveau «  urgence attentat » est déclenché à la suite d'un attentat terroriste, ou lorsqu'une menace semble imminente aux yeux des autorités. Il peut cibler l'intégralité du territoire, comme c'est le cas actuellement, ou une zone géographique en particulier.

Il permet de renforcer la sécurité autour des établissements scolaires et de lieux de culte ainsi que dans les transports et à proximité des institutions. Des patrouilles supplémentaires de la force Sentinelle sont programmées, ainsi que les fouilles de sac ou filtrage.

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