Vente de carburant à perte : bonne ou mauvaise solution ?

Dire que le secteur de l’énergie est en crise serait un euphémisme. Depuis plus d’un an, l’explosion des prix du baril de pétrole s’est répercutée sur les tarifs du carburant à la pompe, qui ont connu une inflation record. En septembre 2019, dernière année « normale » avant la crise du Covid, le diesel s’échangeait en moyenne contre 1,44€ le litre en métropole. Aujourd’hui, ce chiffre avoisine 1,90€ (d’après l’INSEE) ! Depuis deux ans, l’État et les grandes entreprises nationales multiplient les aides, pour tenter de contrecarrer ces hausses sans précédent. Objectif : « soulager » le portefeuille des Français, qui essuie les pots cassés de plusieurs secteurs en crise.

Remise, indemnité, et plafonnement

C’est ainsi que l’État avait mis en place en 2022 la remise carburant. Il s’agissait d’un abattement systématique du prix du litre à la pompe, qui avait atteint parfois les 30 centimes d’euros. Elle avait évolué au 1er janvier 2023 en une indemnité carburant, destinée à soulager seulement les ménages les plus modestes. Elle prenait la forme d’un chèque annuel de 100€ destiné aux Français se servant de leur voiture quotidiennement pour se rendre sur leur lieu de travail. Plus récemment cet été, TotalEnergies annonçait plafonner le prix des carburants distribués dans ses stations à 1,99€ le litre. Cet avantage devait prendre fin le 31 décembre 2023, mais il est finalement reconduit sine die pour 2024.

Bientôt la vente des carburants à perte ?

Aujourd’hui, le Gouvernement prépare une nouvelle mesure d’envergure :...Lire la suite sur Autoplus