US Open: "Il faut que je me libère", les confessions de Caroline Garcia sur ses mois de galères

US Open: "Il faut que je me libère", les confessions de Caroline Garcia sur ses mois de galères

Surfant sur une fin d’année 2022 conclue en apothéose par un triomphe au Masters, et un bond de géant au 4e rang mondial en cette année qui aurait pu marquer un tournant dans sa carrière, Caroline Garcia annonçait vouloir remporter un Grand Chelem en 2023 "ou dans les deux années qui viennent". Pour 2024, on se gardera bien d’émettre tout pronostic, mais pour cette année, le pari semble bien mal engagé.

Demi-finaliste à l’US Open l'an passé, la Française s’avance vers le quatrième et dernier tournoi du Grand Chelem de la saison avec une confiance en berne. Le retour à ses côtés de Bertrand Perret n’a pas eu l’effet escompté au printemps, Garcia a connu un passage cauchemardesque sur terre battue, marquée par son élimination prématurée à Roland-Garros.

"Parfois je me fais trop de films"

La tournée sur gazon n’a pas constitué le rayon de soleil attendu, et la tournée américaine où elle a énormément de points à défendre n’est pour l’instant pas de nature à la rassurer, même si elle tend à relativiser les enjeux dans cette phase de reconstruction, "semaine après semaine, entraînement après entraînement".

"Depuis le début de l’année, j’avais énormément de craintes, pour mon classement notamment. Petit à petit, elles se sont toutes réalisées, et au final je suis toujours là à jouer au tennis, c’est passé, a-t-elle confié dans la nouvelle émission Stephen Time, sur RMC. Ma vie n’a pas changé pour autant. Parfois, je me fais un peu trop de films dans ma tête. Arriver à New-York, ça m’a fait bizarre, j’ai l'impression que l’édition 2022, c'était la semaine dernière, alors qu’il s’est passé douze mois depuis, qui ont été denses et rudes mentalement, mais c’est une bonne expérience."

Garcia, qui restait sur trois défaites d’affilée au premier tour, s’est inclinée sèchement en quarts de finale à Cleveland cette semaine. La semaine prochaine, elle débutera l’US Open face à une joueuse qualifiée, déterminée à sortir la tête de l’eau. "Je n’ai rien à perdre. Il faut que je me libère, que je joue mon tennis, que je joue mon match, ça va peut-être payer cette semaine, peut-être dans un mois, la semaine prochaine, mais il faut continuer à faire le travail avec la bonne attitude, et à un moment donné, les résultats suivront."

Pour revenir encore plus en profondeur sur l'actualité sportive et toujours dans la bonne humeur, RMC a donc lancé une nouvelle émission omnisports, "Stephen Time", incarnée par Stephen Brun. L'ancien basketteur français, accompagné de Benoît Boutron, animera cette émission qui enchaînera les reportages, les témoignages, les quizz et les invités exceptionnels.

Article original publié sur RMC Sport