Yahoo Actualités UFC: Fiorot face à Blanchfield le 30 mars, le titre attendra
A l’UFC, la quête du Graal est souvent une affaire de patience. Manon Fiorot peut confirmer. Alors que la Niçoise espérait pouvoir défier la championne des -57 kilos Alexa Grasso dans son prochain combat, "The Beast" devra d’abord passer l’obstacle de l’Américaine Erin Blanchfield, l’autre combattante qui espérait sa première chance pour la ceinture. Un choc qui aura lieu le 30 mars à Atlantic City (Etats-Unis) comme annoncé la nuit dernière par Dana White, le patron exécutif de l’organisation. Et qui décantera la suite dans cette catégorie.
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La combattante qui sortira victorieuse du choc entre Fiorot et Blanchfield, respectivement numéros 3 et 2 du classement des challengers chez les mouches, n’aura qu’un seul horizon sauf décision scandaleuse: une chance pour le titre. Reste à savoir dans quel timing. Opérée suite à son nul contre Valentina Shevchenko mi-septembre, à l’issue duquel cette dernière était également passée sur le billard, Alexa Grasso devrait faire son retour dans la cage dans les premiers mois de l’année 2024.
Une belle opposition de styles
La Mexicaine a entretenu ces derniers jours via un échange sur les réseaux sociaux l’idée d’un "super fight" contre la championne de la catégorie inférieure, Weili Zhang, sur la carte de l’UFC 300 le 13 avril à Las Vegas. Derrière, il y a aussi la possibilité d’une trilogie contre Shevchenko, l’ancienne reine que Grasso avait détrôné à la surprise générale en mars dernier... en profitant de l'absence d'une Fiorot opérée des genoux après sa victoire sur Katlyn Chookagian en octobre 2022 alors qu'elle avait mérité sportivement d'être celle placée face à Shevchenko pour le titre.
Mais la femme qui s’imposera dans ce choc Fiorot-Blanchfield ne pourra plus être évitée très longtemps. Ultra important pour l’avenir de la Française, ce rendez-vous se fera sur les terres de l’Américaine, originaire du New Jersey et basée à New York. Mais ceux qui connaissent la carrière de Fiorot savent que jouer à l’extérieur ne la dérange pas: elle avait remporté sa première ceinture professionnelle à l’EFC (Extreme Fighting Championship), organisation sud-africaine, en battant la Sud-Africaine Amanda Lino à Pretoria.
Ce combat à gros enjeu s’annonce comme une belle opposition de styles entre la Française venue du karaté et plutôt orientée striking, même si son grappling et sa lutte sont sans doute sous-estimés à l’image de sa ceinture noire de jiu-jitsu brésilien, et l’Américaine spécialiste du sol mais dont le striking laisse pas mal à désirer malgré des améliorations. Le tout avec un effet miroir tant les deux ont des bilans similaires en carrière, 11-1 pour Fiorot, 12-1 pour Blanchfield, avec chacune 6-0 à l’UFC (le run de la Française dans l’organisation paraît tout de même plus impressionnant vu les noms en face). Celle qui l’emportera deviendra d’ailleurs la détentrice de la deuxième plus longue série de victoires dans l’histoire des -57 kilos féminines à l’UFC.
