Tour de France: la première étape promet déjà des étincelles

Le coureur cycliste slovène Tadej Pogacar (à droite) et ses partenaires d'UAE Team Emirates Adam Yates (au centre) et Joao Almeida (à gauche) lors d'un entraînement avant la 111e édition du Tour de France, le 27 juin 2024 à Florence (Thomas SAMSON)
Le coureur cycliste slovène Tadej Pogacar (à droite) et ses partenaires d'UAE Team Emirates Adam Yates (au centre) et Joao Almeida (à gauche) lors d'un entraînement avant la 111e édition du Tour de France, le 27 juin 2024 à Florence (Thomas SAMSON)

La première étape du Tour de France samedi promet des étincelles d'entrée avec pas moins de sept ascensions répertoriées sur les 206 km entre Florence et Rimini.

"Avec plus de 3.600 mètres, c'est la première étape qui possède le plus grand dénivelé positif dans l'histoire du Tour de France", souligne Thierry Gouvenou, l'architecte du parcours, auprès de l'AFP.

Ce constat ne tient pas tant à la volonté des organisateurs de durcir la course d'emblée qu'à la géographie des lieux. "Il faut traverser les Apennins. On va pas très haut mais quand même à 900 mètres avec des côtes qui sont dures", ajoute le directeur technique du Tour.

Le parcours tout en montagnes russes ressemble à un mini Liège-Bastogne-Liège, de quoi plaire sur le papier à des puncheurs et des hommes forts comme le champion du monde Mathieu van der Poel et Wout Van Aert.

Mais le premier estime que c'est "un peu trop dur" pour lui, alors que le second est dans sa "pire forme" depuis qu'il fait le Tour de France après ses blessures du printemps.

Remco Evenepoel, qui a le profil mais a promis de rester sage et de s'économiser au début en vue du classement général, ainsi que David Gaudu ont dit qu'il mettraient bien une piécette sur le Danois Mads Pedersen.

"Les dernières difficultés sont un petit peu moins dures et assez loin de l'arrivée, donc pour moi il y a une vraie opportunité d'avoir une échappée qui puisse aller au bout", estime pour sa part Thierry Gouvenou.

Est-ce que Tadej Pogacar en profitera pour planter ses premières banderilles, sachant que la dernière côte est quand-même à 25 km de l'arrivée ce qui pourrait décourager les plus hardis ? Il pourrait plutôt attendre la deuxième étape et la côte de San Luca dimanche, mais avec le feu follet slovène on ne sait jamais.

L'étape va visiter au passage la ville natale de Gino Bartali, à côté de Florence, avant de traverser la Toscane et l'Émilie-Romagne. Elle va aussi passer par le micro-Etat de Saint-Marin, qui devient le 13e pays étranger visité par la Grande Boucle, avant l'arrivée à Rimini sur la côte Adriatique où Marco Pantani est mort il y a vingt ans d'une overdose.

Départ à Florence à 12h00 (réel à 12h40) arrivée à Rimini à 17h49 (horaire calculé sur une moyenne de 40 km/h)

jk/obo