Tour de France: "On ne peut pas avoir 21 jours au top", Gouvenou défend la nécessité d’avoir des étapes moins palpitantes
Une longue sieste de 187 km. Mardi, au lendemain de la journée de repos, la 10e étape du Tour de France 2024 entre Orléans et Saint-Amand-Montrond a livré un spectacle soporifique. C’est simple: pendant 4h20, il ne s’est rien passé, jusqu’à ce que Jasper Philipsen réveille tout le monde en remportant le sprint massif.
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Invité de la radio digitale RMC 100% Route, ce jeudi avant la 12e étape entre Aurillac et Villeneuve-sur-Lot, Thierry Gouvenou, qui trace le parcours du Tour de France, est revenu sur cette fameuse 10e étape.
La faute à un trop grand nombre de "grands sprinteurs"?
"Quand on trace un parcours, on sait très bien qu'on ne peut pas avoir 21 jours au top et qu’il faut avoir un peu de fluctuation dans le type de parcours", a concédé l’ancien coureur. "En ce moment, les étapes de sprinteurs ne sont pas hyper passionnantes, mais c’est certainement dû au fait qu’on a de nombreux grands sprinteurs au départ, chacun croit en sa chance et bloque la course. Ça va changer de scénario sur les 10 derniers jours de course", promet-il.
Thierry Gouvenou s’est également exprimé sur l’étape dite des chemins blancs, qui a, à l’inverse, offert un sacré spectacle dimanche autour de Troyes. “Je ne vous cache pas que c'est un grand stress d'envoyer le peloton sur ce genre de parcours", a-t-il confié sur la radio digitale RMC 100% Route. "Il faut que le terrain s’y prête. Les chemins dans les vignes étaient très larges et bien roulants. Mais on ne peut pas aller au-delà de cette difficulté là, donc on ne pourra pas reproduire cette étape partout en France."