« Taxe lapin » : Gabriel Attal veut faire payer les rendez-vous médicaux non honorés

Le Premier ministre, Gabriel Attal, a confirmé, mardi 30 janvier, son intention d'imposer une taxe pour les rendez-vous médicaux non honorés.   - Credit:BENOIT TESSIER / X07241 / REUTERS
Le Premier ministre, Gabriel Attal, a confirmé, mardi 30 janvier, son intention d'imposer une taxe pour les rendez-vous médicaux non honorés. - Credit:BENOIT TESSIER / X07241 / REUTERS

Une taxe au drôle de nom. Dans son discours de politique générale prononcé mardi 30 janvier à l'Assemblée nationale, Gabriel Attal a annoncé une mesure qu'il avait déjà évoquée lorsqu'il était ministre délégué chargé des Comptes publics : faire payer les rendez-vous non honorés chez le médecin. « Quand on a un rendez-vous chez le médecin et qu'on ne vient pas sans prévenir, on paye », a lancé le Premier ministre, alors qu'il esquissait les grandes lignes de son plan pour renforcer l'accès aux soins des Français.

Ce projet, que Gabriel Attal compte faire entrer en vigueur « dès cette année », n'est pas nouveau. Le phénomène des consultations médicales annulées à la dernière minute, ou de patients qui ne préviennent pas, est régulièrement dénoncé par la profession. Selon l'Académie de médecine et le Conseil national de l'Ordre des médecins, 6 à 10 % de la patientèle est concernée.

Quel mode de fonctionnement ?

Le 16 novembre dernier, le Sénat, majoritairement à droite, s'était saisi de cette problématique en votant la « taxe lapin », en référence à l'expression « poser un lapin [ne pas venir à un rendez-vous sans prévenir, NDLR] », imposant une amende forfaitaire pour responsabiliser les patients les plus indélicats. Les sénateurs avaient alors proposé que cette taxe soit reversée en partie à l'Assurance maladie, qui dédommagerait les praticiens concernés.

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