Sylvain Tesson face aux traîtres penseurs du wokisme

Sylvain Tesson photographié chez lui à Paris le 26 juillet 2023.  - Credit:Thomas Goisque POUR « LE POINT »
Sylvain Tesson photographié chez lui à Paris le 26 juillet 2023. - Credit:Thomas Goisque POUR « LE POINT »

Le 22 janvier dernier, je publiai, dans Le Point, une tribune, intitulée « Au nom de l'imprescriptible liberté de parole et de pensée » et cosignée par une trentaine d'intellectuels majeurs, en réponse à la consternante pétition que 1 200 supposés acteurs du monde culturel français, d'illustres inconnus pour la plupart, ont publiée quatre jours auparavant, le 18 janvier, dans Libération, afin de s'opposer à la nomination de Sylvain Tesson comme parrain de l'édition 2024 du Printemps des poètes.

Une pétition, celle de Libération, cependant parsemée d'inexactitudes, approximations grossières, erreurs factuelles, amalgames infondés, raccourcis frauduleux et contresens, pour ne pas dire contre-vérités, encore plus affligeants.

Une confondante ignorance

Qu'il me soit permis ici, afin d'étayer davantage ma tribune sur un plan plus strictement littéraire, d'entrer à présent, arguments à l'appui, dans une analyse plus approfondie de ce même texte de Libération.

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La plus élémentaire mais aussi la plus diffamatoire de ces fautes au sein de ce réquisitoire aussi malveillant qu'indigent consiste à brandir, en guise d'acte accusateur à l'encontre de ce même Tesson, un roman de Jean Raspail, intitulé Le Camp des saints (publié en 2011 chez Robert Laffont), dont il aurait rédigé, au vu de l'admiration qu'il a autrefois confié lui vouer, la significative préface.

Il est vrai, pour être tout à fait honnête intellectuell [...] Lire la suite