Starfield sort aujourd’hui, mais ses bugs galactiques sont déjà un succès

JEUX VIDÉO - Une série d’aventures galactiques épiques, plus de 1000 planètes à explorer, mais aussi des bugs bien loufoques : Starfield est sorti ce mercredi 6 septembre du PC et Xbox, et sur les réseaux sociaux les compilations des meilleurs ratés fleurissent déjà. Disponible depuis le 1er septembre en accès anticipé sous certaines conditions, ce RPG (jeu vidéo de rôle) très attendu est par ailleurs le premier nouvel univers développé par les studios Bethesda, notamment connus pour Skyrim et Fallout, depuis plus de 20 ans.

Parmi les bugs les plus amusants, dont certains ont déjà été corrigés par des patchs, une anomalie qui rendait tous les personnages chauves (au moins pas de jaloux), ainsi que des PNJ avec un regard à la fois vide et terrifiant, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête de l’article. Parfois, des personnages se mettent également à flotter vers l’infini et l’au-delà, ou au contraire à s’enfoncer dans le sol, et certains utilisateurs se sont retrouvés face à de véritables abominations quand des têtes refusaient de charger correctement, ne laissant au visage que les yeux et la bouche. De quoi alimenter vos terreurs nocturnes.

Des bugs qui font le charme du jeu

Malgré cette série d’anomalies, Starfield serait la production Bethesda la moins buguée : c’est en tout cas ce qu’avait expliqué en juin dernier le patron des studios Xbox. Une affirmation qui semble pour l’instant confirmée par les premiers avis de journalistes spécialisés, ayant déjà passé plusieurs dizaines à explorer l’univers du jeu.

Il faut dire que côté bugs, Bethesda a une réputation déjà bien établie, au point de faire partie intégrante du storytelling du studio, et d’être devenu un véritable meme chez les joueurs. Et le studio en est conscient : dans une interview pour GamesIndustry.biz, l’éditeur en chef de Bethesda a confié adorer certains des bugs chaotiques, qui selon lui ne font qu’enrichir l’expérience de jeu. « On pourrait créer un jeu moins bugué, moins risqué si on le voulait. Mais ce qu’on essaie de mettre en avant, c’est la liberté du joueur, » a-t-il conclu.

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