Squelette de panda, tigre à dents de sabre et manque de neige : l’actu des sciences en ultrabrèves

Au sommaire des ultrabrèves du 29 août 2023 : un squelette de panda retrouvé dans la tombe d'un empereur chinois, le cri du tigre à dent de sabre étudié et les stations de ski en Europe manquent de neige.

L’actualité scientifique du 29 août 2023, c'est :

En archéologie : Un squelette de panda géant complet découvert dans la tombe d'un empereur chinois.

  • Des chercheurs chinois ont découvert le premier squelette complet de panda géant dans la tombe d'un ancien empereur de la dynastie Han.

  • La présence de l’animal était assurément le symbole d’un statut suprême et il est probable qu'il ait été sacrifié.

  • Placé directement dans la tombe de l’empereur se trouvaient aussi les restes d’un tigre, d’un yak, d’un gaur, plus grand bovidé du monde, d’un takin de l’Himalaya (une sorte de gnou) ou encore le squelette complet d’un tapir de Malaisie.

En nature : Les tigres à dents de sabre ronronnaient-ils ou rugissaient-ils ?

  • En comparant l’ossature du tigre à dents de sabre avec celle des chats modernes, les paléontologues ont déterminé les vocalises les plus probables de ce félidé du Pléistocène.

  • La vocalisation est produite par le larynx et les tissus mous de la gorge, cependant, les chercheurs ont remarqué que les os hyoïdes étaient à l’origine de l’ancrage de ces tissus.

  • Il était admis que le Smilodon rugissait, car il possédait sept de ces petits os, mais d’après les chercheurs, la relation entre le nombre d’os et le type de vocalisation n’a jamais été prouvée et il est donc possible qu'il ait ronronné, mais avec une tonalité plus grave.


En nature : Le changement climatique rend les stations de ski européennes très vulnérables au manque de neige.

  • Des chercheurs ont étudié 2.234 stations situées dans 28 pays européens avec deux scénarios différents, l'un supposant un réchauffement global de 2°C et l'autre de 4°C.

  • Sans neige de culture, 53% des stations feraient face à un risque "très élevé" de manque de neige si la hausse était de 2°C et avec une hausse de 4°C, c'est presque la totalité des stations qui se retrouveraient dans cette situation.

  • "Le plus important à prendre en compte c’est l’hétérogénéité des cas, y compris à l'intérieur d'un même massif, souligne Hugues Fran[...]

Lire la suite sur sciencesetavenir.fr

A lire aussi