Situation « insurrectionnelle » en Nouvelle-Calédonie : quatre morts dont un gendarme

Un bâtiment incendié après les violences à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 15 mai 2024.  - Credit:LILOU GARRIDO NAVARRO KHERACHI / UGC / via REUTERS
Un bâtiment incendié après les violences à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 15 mai 2024. - Credit:LILOU GARRIDO NAVARRO KHERACHI / UGC / via REUTERS

Les autorités évoquent une situation « insurrectionnelle ». Malgré l'instauration d'un couvre-feu de 18 heures à 6 heures du matin, des émeutes ont de nouveau éclaté en Nouvelle-Calédonie dans la nuit de mardi 14 à mercredi 15 mai, au lendemain de premières violences. Dans le dernier communiqué de l'Élysée, transmis en début d'après-midi de ce mercredi (heure française), la présidence évoquait un bilan de trois morts et d'un gendarme « très grièvement blessé ». Le militaire est finalement mort des suites de ses blessures, a annoncé une source proche du dossier à l'AFP. Ce gendarme de 22 ans, appartenant à l'escadron de Melun (Seine-et-Marne), avait été touché par un tir à la tête dans le secteur de Plum, non loin de Nouméa, a précisé la gendarmerie.

Face à la situation, Emmanuel Macron a décidé de « déclarer l'état d'urgence ». Après la tenue d'un conseil de défense et de sécurité exceptionnel, le chef de l'État a réaffirmé la « nécessité d'une reprise du dialogue politique ». Les violences « feront l'objet d'une réponse implacable », a-t-il également déclaré, selon l'Agence France-Presse (AFP).

De nombreux pillages

Dans un communiqué de presse publié sur X mercredi matin à 7 heures du matin heure locale, le haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie déplore également de «  nombreux incendies et pillages de commerces, d'infrastructures et d'établissements publics », parmi lesquels plusieurs écoles et collèges.

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