La semaine « différenciée » au travail, coup de pouce ou casse-tête ?

La semaine différenciée présente un intérêt, en particulier pour les parents divorcés qui partagent la garde de leur(s) enfant(s).  - Credit:SYSPEO/SIPA
La semaine différenciée présente un intérêt, en particulier pour les parents divorcés qui partagent la garde de leur(s) enfant(s). - Credit:SYSPEO/SIPA

Alterner les semaines de quatre jours de travail et celles de cinq. C'est le principe de la semaine différenciée. Elle présente un intérêt, en particulier, pour les parents séparés qui partagent la garde de leur enfant. Ils peuvent alors travailler moins les semaines où ils en ont la garde, et plus les semaines où il est chez leur ex-conjoint.

Comme la semaine constante de 4 jours, la semaine différenciée fait partie de l'expérimentation autour du temps de travail annoncée, le 2 avril, par le gouvernement. Cet essai concerne tous les services d'administration centrale, les services déconcentrés de l'État, les collectivités territoriales et les établissements de santé et médico-sociaux qui se seront portés volontaires d'ici septembre. Certains de ces employeurs publics ont déjà lancé le test.

Dans sa lettre de cadrage, Gabriel Attal pose comme conditions que la qualité du service rendu par l'administration volontaire ne soit pas affectée. Également, cela ne doit pas entraîner des embauches pour compenser les éventuelles baisses d'effectifs sur certaines plages horaires. De plus, la durée annuelle obligatoire de 1 607 heures de travail doit être respectée.

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