Sécurité des JO de Paris 2024: Oudéa-Castéra répond à Douillet, qui veut un plan B pour la cérémonie d'ouverture

Sécurité des JO de Paris 2024: Oudéa-Castéra répond à Douillet, qui veut un plan B pour la cérémonie d'ouverture

Malgré la menace terroriste, la France a bien l'intention d'organiser la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques 2024 sur la Seine. À l'appel de l'ancien champion olympique David Douillet d'envisager un plan B, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, invitée ce jeudi 26 octobre sur BFMTV, a assuré: "La cérémonie d'ouverture se fera sur la Seine. (...) Il est important de préserver l'ambition, mais ça n'empêche pas, dans la manière dont les choses sont faites, d'ajuster un certain nombre de variables".

"Depuis l'origine, on sait que c'est un défi en matière de sécurité. Tout est fait pour analyser, périmètre par périmètre, les mesures que nous devons prendre avec l'ensemble des forces de sécurité intérieures, y compris les forces armées qui contribueront à la sécurisation de la cérémonie. De manière régulière, le concept de sécurité est évalué, analysé, ajusté par Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur) et Laurent Nuñez (préfet de police de Paris) qui investissent un temps très important sur ce dispositif", a également déclaré Amélie Oudéa-Castéra.

Une évolution de la jauge de spectateurs?

Après l'attentat à Arras, la vigilance Vigipirate est passée au niveau Urgence attentat. "Est-ce que nous sommes attentifs au contexte? La réponse est bien évidemment oui, a martelé la ministre. Est-ce qu'il y a des variables d'ajustement sur lesquelles nous travaillons? La réponse est évidemment oui. Il serait irresposnable de ne pas le faire. Mais nous voulons conserver le principe de cette cérémonie d'ouverture, ce niveau d'ambition et la maîtrise des coûts qui vont avec".

Interrogée à propos de la jauge de spectateurs autorisés sur les quais hauts de la Seine pendant la cérémonie, Amélie Oudéa-Castéra a affirmé ne pas être en mesure de trancher: "Je ne peux pas aujourd'hui apporter de réponses. Nous aurons des réponses autour du chef de l'État dans le cadre d'un prochain Conseil de défense en novembre". Avant de conclure: "Pas de politique de l'autruche, pas de catastrophique non plus. Il ne faut pas que les terroristes nous empêchent de vivre, de célébrer notre civilisation".

Article original publié sur RMC Sport