Sécheresse : une centaine de communes privées d’eau potable

L’été 2023 est le plus chaud que le monde a connu, selon l’observatoire européen Copernicus, qui remonte ses données jusqu’à 1940. (Photo d'illustration).  - Credit:ARNAUD LE VU / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
L’été 2023 est le plus chaud que le monde a connu, selon l’observatoire européen Copernicus, qui remonte ses données jusqu’à 1940. (Photo d'illustration). - Credit:ARNAUD LE VU / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Près des deux tiers des nappes phréatiques à un niveau inférieur aux moyennes de saison, 189 communes privées d'eau potable : la crise de l'eau « n'est pas encore derrière nous » malgré un été 2023 plus pluvieux, a affirmé le ministre de la Transition écologique dans un entretien à Libération. Les chiffres divulgués par Christophe Béchu dans un article publié mercredi soir sur le site de Libération montrent que le nombre de communes souffrant de pénuries d'eau au 8 septembre a plus que doublé par rapport au dernier état des lieux, le 10 août, quand elles étaient 85.

« Beaucoup se trouvent sur le bassin méditerranéen, dans le couloir rhodanien, mais on a aussi quelques cas en Bretagne. Au total, 40 000 personnes sont privées d'eau potable », a remarqué M. Béchu. À la même époque l'an dernier, quelque 700 communes étaient ainsi affectées.

Un bilan bientôt publié

« En même temps, 62 % des nappes phréatiques avaient un niveau inférieur aux moyennes de saison et 18 % étaient à un niveau très bas. L'an dernier à la même date, 77 % d'entre elles se trouvaient sous les moyennes et 20 %, très bas », a énuméré le ministre. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), chargé de la surveillance des nappes, publiera son bilan du mois d'août jeudi.

À LIRE AUSSI « L'eau vaut de l'or » : la ruée des particuliers vers les puits