« Pas de retour en arrière envisageable » : les cadres accros au télétravail

Les deux tiers des cadres ont recours au télétravail au moins une fois par semaine.  - Credit:Utrecht Robin/ABACA
Les deux tiers des cadres ont recours au télétravail au moins une fois par semaine. - Credit:Utrecht Robin/ABACA

45  % des cadres démissionneraient s'ils ne pouvaient plus faire de télétravail. Dans une étude publiée ce mardi, l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) brosse le portrait d'un monde du travail bouleversé par rapport à l'ère précédant le Covid-19. Le télétravail régulier, devenu courant depuis les confinements sanitaires, est « désormais bien installé dans l'organisation du travail des cadres » : aucun « retour en arrière n'est envisageable » pour eux.

Les deux tiers des cadres ont recours au télétravail au moins un jour par semaine et plus de la moitié, plus de deux fois par semaine. De plus, 51 % des cadres estiment que le télétravail n'est plus une simple option sur un contrat, mais bien une condition sine qua non pour intégrer une nouvelle entreprise. 82 % des cadres seraient mécontents en cas de suppression du télétravail et 69 %, en cas de réduction.

À LIRE AUSSI Travail : le bureau a encore de beaux jours devant lui

Cependant, les cadres restent critiques de cette pratique : 48 % pensent qu'il dégrade l'intégration des nouveaux collaborateurs, 41 % estiment qu'il peut mener à un isolement vis-à-vis des collègues et clients et 30 % expriment des difficultés à organiser des réunions ou des sessions de travail collectif en raison du télétravail.

Temps passé dans les transports, meilleure concentration, plus de flexibilité…

Grâce à l'essor du « TT », sept cadres sur dix peuvent organiser leurs missions en fonction de leur lieu de travail : 61 % préfèr [...] Lire la suite