Quels enjeux pour le projet de fusion entre la carte Vitale et la carte d’identité ?

Illustration d'un permis de conduire et d'une carte d'identité française numérique, sur un téléphone.   - Credit:Joly Victor / Joly Victor/ABACA
Illustration d'un permis de conduire et d'une carte d'identité française numérique, sur un téléphone. - Credit:Joly Victor / Joly Victor/ABACA

Mercredi 20 mars, Gabriel Attal a relancé l'idée d'une fusion entre la carte Vitale et la carte d'identité. Il s'agit même d'un projet « prioritaire », selon les termes du Premier ministre. Mais, si cette fusion – qui existe déjà depuis 2013 en Belgique – comporte des avantages, de nombreuses questions se posent, en particulier celle de la protection des données, explique France Info.

Car avoir deux cartes distinctes a aussi des atouts : cela permet de ne pas regrouper toutes les informations qui concernent une même personne. En possession d'une seule et même carte, une tierce personne peut avoir accès à plus de données à la fois, à commencer par le numéro de sécurité sociale. La Cnil, la Commission nationale de l'informatique et des libertés, recommandait ainsi en mai dernier de scinder la puce électronique d'une carte unique en deux, avec d'un côté l'état civil et de l'autre les informations de santé.

Le numéro de sécu, une donnée « particulièrement sensible »

Le numéro de sécurité sociale, que la Cnil considère comme « particulièrement sensible », ne figurerait ainsi plus que sur la puce. Il s'agirait là, selon la commission, de la « solution la moins intrusive et la moins risquée ». La Cnil recommande également de réserver l'accès à ce numéro aux acteurs de la sphère médicale ou médico-sociale qui disposeront d'outils pour le lire. Elle déconseille ainsi l'inscription sur la nouvelle carte d'un QR code rendant accessible cette combinaison de chiffres.

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