PSG-Dijon (3-0) : les notes des Parisiens

Buffon (6) : Une première parade tardive (57eme) puis une seconde dans la foulée (62eme) avec une petite remontée de bretelles pour ses défenseurs dans la foulée puis basta cosi.

Kehrer (5) : Match après match, il demeure…un cran (voire deux) en dessous des autres défenseurs centraux parisiens. A son passif encore ce soir : une passe en retrait trop molle et dangereuse pour Buffon (3eme) ou bien une absence de marquage sur corner (32eme). Vu l’adversité du jour, ce fut sans conséquence mais pour la venue de Manchester dans une semaine, ça sera une autre histoire.

Kimpembe (5) : Un peu court et limite sur une des rares percées dijonnaises (Tavares, 32eme) et trop tendre sur un autre duel, on l’a senti en manque de rythme.

T. Silva (6) : Une couverture d’école sur une phase adverse dangereuse (6eme) et une gestion en bon père de famille pour le reste du match. Intouchable.

Meunier (7) : Sa belle combinaison avec Choupo aurait mérité un meilleur sort (20eme) mais les deux compères ont remis ça en fin de match pour plier définitivement la rencontre sur un contre rondement mené (3-0, 76eme). Un retour plus qu’intéressant compte-tenu des performances de Kehrer.

Verratti (7) : Ses remontée de balle et décalages ont encore mis le milieu de Dijon aux abois. Cerise sur le gâteau (et événement mondial), on l’a vu tenter une frappe (80eme), contrée par un défenseur !

Paredes (6) : Plus impliqué dans le travail défensif (on l’a même vu tacler pour contrer un ballon), il a aussi pesé offensivement avec une belle reprise de volée et une énorme frappe de 30m sur coup-franc, détournée d’une claquette par Runarsson. Son jeu en profondeur a également été intéressant (occasion pour Draxler).

Bernat (5) : Une belle passe en retrait pour Di Maria et quelques bonnes incursions dans son couloir mais rien de transcendant non plus.

Draxler (7) : Sa passe en profondeur lumineuse pour Di Maria sur l’ouverture du score a donné le ton. Comme souvent ces dernières semaines, l’Allemand a régalé malgré un duel en un contre un perdu (60eme). Sans faire du Neymar, il le remplace parfaitement. Du moins dans les compétitions nationales.

Di Maria (7) : Il est en pleine confiance et tout lui réussit comme l’illustre son ballon piqué ciselé sur l’ouverture du score (1-0, 8eme) et son deuxième but plein d’opportunisme après un service contré pour Choupo (2-0, 28eme). S’il n’a pas tout réussi par la suite, il a toujours été un poison pour les défenseurs d’Antoine Kombouaré. Sorti sous une ovation en fin de match (82eme).

Choupo-Moting (6) : Après quelques opportunités en début de match, il décoche enfin une belle frappe qui prend le chemin de la lucarne avant d’être sorti par le gardien dijonnais (20eme). Point d’appui intéressant sur certaines phases, il a, en revanche, encore pêché dans la finition à l’image de ce tir réalisé dans des conditions pourtant optimales (plein axe à 18m) toujours sans succès. Sa passe décisive et son bon travail pour Meunier confirment qu’il est sans doute plus à l’aise dans la remise que devant le but. Dont acte !

Tuchel (7) : Compte-tenu du turn-over en rigueur, son onze de départ équilibré annonçait la couleur : hors de question de faire l’impasse sur la vénérable Coupe de France. L’entame de match sérieuse de ses joueurs n’a fait que confirmer la tendance et le scénario du match l’a vite conforté dans ses choix. Tout juste peut-on s’interroger sur son coaching anecdotique et tardif (triple remplacements à la 82eme) mais ça serait vraiment pour chipoter.