En Géorgie, une menace de moins pour Donald Trump

Le procès de Donald Trump à New York pourrait être le seul à se tenir avant la présidentielle du 5 novembre.  - Credit:UPI/Newscom/SIPA / SIPA
Le procès de Donald Trump à New York pourrait être le seul à se tenir avant la présidentielle du 5 novembre. - Credit:UPI/Newscom/SIPA / SIPA

Une menace de moins pour Donald Trump. Mercredi 5 juin, la cour d'appel de Géorgie a suspendu la procédure pénale visant l'ancien président américain, le temps qu'elle statue sur une demande de dessaisissement de la procureure Fani Willis. Cela signifie que le procès de Donald Trump, poursuivi dans cet État du sud des États-Unis pour avoir tenté de renverser le verdict des urnes en 2020, ne pourra pas se tenir avant la présidentielle du 5 novembre.

La cour d'appel a en effet fixé de premières plaidoiries au 4 octobre et la bataille procédurale, qui prendra plusieurs mois, ne sera pas terminée d'ici à l'élection du 5 novembre. Et, si Donald Trump était élu en novembre, ses avocats pourraient plaider qu'un président ne peut pas être jugé pendant son mandat, même par la justice d'un État – un point qui fait encore débat chez les experts.

Liaison fatale

Pourquoi un tel report ? Car Fani Willis a mélangé vies professionnelle et personnelle dans le dossier le plus important de sa carrière. La procureure a, en effet, eu une liaison avec un des enquêteurs qu'elle avait recrutés. En première instance, le juge a estimé que l'accusation n'avait pas établi l'existence d'un conflit d'intérêts, et le problème a été résolu par la démission du juriste Nathan Wade. Mais tout est mis en pause pendant la procédure d'appel.

Il est donc fort possible que le procès dans lequel Donald Trump a été reconnu coupable à New York soit le seul – et le moins dangereux, une peine de prison [...] Lire la suite