Printemps de la liberté d’expression : quand « Libération » manie l’insulte en guise d’argument

Pour Daniel Salvatore Schiffer, il est aujourd’hui une certaine presse, en France, qui, plutôt que de s’adonner au nécessaire travail d’information, préfère choisir la propagande idéologique.   - Credit:DR
Pour Daniel Salvatore Schiffer, il est aujourd’hui une certaine presse, en France, qui, plutôt que de s’adonner au nécessaire travail d’information, préfère choisir la propagande idéologique. - Credit:DR

Il est aujourd'hui une certaine presse, en France, qui, plutôt que de s'adonner à l'objectif et nécessaire travail d'information, pilier de toute démocratie correctement entendue, préfère choisir, au mépris de toute déontologie professionnelle comme de toute honnêteté intellectuelle, la propagande idéologique, devenant ainsi, par la même et funeste occasion, le piètre relais, sinon la médiocre officine, d'un tout aussi misérable calcul politique.

C'est précisément le triste cas ces jours-ci, ce 4 mai 2024 pour l'exactitude, d'un journal comme Libération, catalogué à gauche (pour autant que ce type de clivage ait encore une quelconque pertinence conceptuelle), qui, s'efforçant de réaliser là ce qu'il ne craint pas d'y appeler un « reportage » (terme étonnamment surévalué ici au vu de l'indigence de son contenu) concernant la première édition, ces 3, 4 et 5 mai, du Printemps de la liberté d'expression dans la belle ville de Perpignan (dont la mairie est présidée par Louis Aliot, vice-président du RN) titre pompeusement, mais surtout erronément, « À Perpignan, un salon du livre rien que pour l'extrême droite ».

Un infamant amalgame

Et, récidivant, quelques lignes plus bas, de m'y inclure nommément, aux côtés de quelques autres des participants à cet événement culturel, dont mes amis Éric Naulleau, Michel Onfray et Henri Guaino, au sein de ce que ce même article nomme encore caricaturalement, en un consternant amalgame dont on ne sait si c'est la mauvaise foi ou [...] Lire la suite