Pourquoi les constructeurs chinois pourraient avoir des difficultés à s'imposer en Europe ?

Construire l'image de marque d'un constructeur, cela peut prendre des années, voire même des décennies. Avant d'être reconnu comme un constructeur premium à part entière en Europe, Audi a été dans l'ombre de BMW et de Mercedes pendant plusieurs années. C'est dans les années 90 et au début des années 2000 que le constructeur a commencé à être vraiment considéré comme une marque premium.

C'est un peu le même cas de figure pour DS, qui va bientôt fêter ses dix ans, et qui n'est pas encore officiellement reconnu aux yeux des clients comme un constructeur vraiment haut de gamme, malgré des efforts marketing considérable.

Deux fois plus de travail pour les marques chinoises ?

Pour les constructeurs chinois, la marche devrait encore être plus haute. Entre le scepticisme des clients européens avec le "Made in China", les coûts d'importation et d'autres obstacles en tout genre, les marques chinoises ont encore du chemin à faire. Les experts consultés par l'agence de presse Reuters en sont convaincus, même si, soulignent-ils, "les débuts sont prometteurs".

Selon le cabinet de conseil Inovev, environ 8 % des véhicules électriques vendus en Europe en 2023 étaient Chinoises, contre 6 % en 2022 et 4 % en 2021. Au moins onze nouveaux modèles chinois entièrement électriques seront lancés sur le Vieux Continent d'ici 2025, selon une étude d'Allianz. Mais les chiffres ne disent pas tout, car les obstacles ne manqueront pas.

Tout d'abord, il faudra réussir à convaincre les automobilistes les plus fidèles aux marques européennes traditionnelles. Les enquêtes montrent que la plupart des acheteurs potentiels de voitures...Lire la suite sur Autoplus