Pourquoi sommes-nous accros au fromage ?

Choisissez les fromages que vous préférez et ne cherchez pas le « moins calorique », mais consommez-le en pleine conscience : on le regarde, on le sent et on profite de tous ses effets en bouche avant d'avaler.  - Credit:Mourad Allili/Sipa
Choisissez les fromages que vous préférez et ne cherchez pas le « moins calorique », mais consommez-le en pleine conscience : on le regarde, on le sent et on profite de tous ses effets en bouche avant d'avaler. - Credit:Mourad Allili/Sipa

Quand le plateau de fromage arrive, en fin de repas, il est difficile d'y renoncer même lorsque l'on n'a plus faim. Et difficile, même, de ne pas en reprendre. Pourquoi certains d'entre nous sont-ils donc accros au fromage ? Et quels conseils peut-on donner pour en profiter tout en évitant les excès ?

On a tous fait l'expérience du paquet de chips ou de crackers qu'on a du mal à ne pas terminer une fois ouvert. On pourrait se dire que ce sont les ultratransformations industrielles qui provoquent ce phénomène. Mais des aliments peu transformés, notamment le fromage, provoquent aussi ces réactions. Et cela peut s'expliquer par la biologie et la psychologie.

À LIRE AUSSI Voici 7 secrets pour mieux mangerEn premier lieu, le gras et le sel stimulent le cerveau et peuvent créer une sensation de satisfaction. Le circuit de la récompense est activé : il y a libération de dopamine, un neurotransmetteur associé au plaisir. On est alors encouragé à prolonger l'expérience ; en d'autres termes, à se servir à nouveau. Et un souvenir de cette sensation s'inscrit dans l'hippocampe. Lorsqu'on sera en présence de l'aliment, une simple stimulation visuelle ou olfactive : imaginez le plateau de fromage qui arrive devant vous, on en a envie même si l'on n'a pas faim !

Récepteurs à dopamine

Mais le fromage a une particularité : il contient des caséines. Ce sont des protéines qui, lors de la digestion, sont décomposées en casomorphine. Cette substance agit au niveau du cerveau comme [...] Lire la suite