OM-OL: Les impressionnantes photo de Grosso au lendemain du caillassage

OM-OL: Les impressionnantes photo de Grosso au lendemain du caillassage

L'oeil est vif, mais seulement celui que le champion du monde 2006 arrive à ouvrir complètement. A peine caché par une casquette, Fabio Grosso pose pour une photo diffusée par le média italien Sky Sport. Et on y distingue clairement les 12 points de suture sur la paupière et l'arcade de l'entraîneur italien. Des points qui remontent jusqu'au milieu du front.

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A post shared by Viktorija Burakauskas (@toribur) on Jan 21, 2020 at 8:43am PST

Fabio Grosso a été touché lors du caillassage du bus de l'Olympique lyonnais, par des supporters marseillais, à 300m du stade Vélodrome où l'OL devait affronter l'OM, un match qui a depuis été reporté et qui sera reprogrammé lorsque la comission des compétitions de la LFP va se réunir, probablement jeudi. Son adjoint, Raffaele Longo, a lui aussi été touché. Des pavés ont été lancés et ont fait exploser le double vitrage.

Sur une photo que s'est procuré RMC Sport et qui date de dimanche soir, on voit clairement à quel point les dommages auraient pu être encore plus sérieux pour Fabio Grosso, "chanceux" finalement de s'en tirer avec "seulement" 12 points de suture.

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Trois bus de supporters de l’OL ont aussi été victimes d’agressions durant leur trajet dans Marseille. Celui des Lyon 1950, qui ouvrait le cortège, a subi d’importants dégâts, avec des vitres explosées. Plusieurs personnes à l’intérieur ont été blessées.

"Ma première pensée va à Fabio Grosso, une personne que je respecte et que je connais depuis longtemps, avait réagit dimanche soir Pablo Longoria, président de l'OM. Je suis allé le voir, j'ai vu son visage, son état... Ce qui lui arrive est inadmissible. Qu'un groupe d'inconscients gâche une fête de football, avec 65000 personnes au stade est complètement inadmissible. Je suis en colère, je suis dérouté, même si c'est en dehors du stade, même si c'est sur la voie publique, cela n'a pas sa place, ni dans le football, ni dans la société actuelle."

Article original publié sur RMC Sport