OM-OL: l'hommage sympa de Gattuso à Grosso avant l'Olympico

OM-OL: l'hommage sympa de Gattuso à Grosso avant l'Olympico

Duel 100% italien sur le banc pour l'Olympico. Avec Gennaro Gattuso d'un côté, et Fabio Grosso de l'autre, Marseille et Lyon croiseront le fer dimanche en clôture de la 10e journée de Ligue 1. Les deux Italiens, champions du monde en 2006, se retrouveront pour la première fois face-à-face sur le banc en France. Vendredi, le coach de l'OL avait lancé les retrouvailles, malgré l'enjeu sportif entre le 8e du classement et la lanterne rouge.

"Je suis content de le revoir, de l'embrasser, mais chacun essaiera de gagner son match, a annoncé Grosso en conférence de presse. Sa carrière parle pour lui, il fait une grosse carrière. Je lui souhaite encore mieux pour le futur."

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"Je lui souhaite beaucoup de succès"

Ce samedi, l'ancien milieu de terrain lui a rendu la pareille, saluant "la mentalité" de son compatriote, "un entraîneur jeune" qu'il "connaît bien." "C’est dur d’analyser son jeu car il a joué avec beaucoup de systèmes différents. Mais sur sa mentalité avec l'OL, c'est l'idée de contrôler le ballon, de mettre en danger son adversaire. Il a fait une très bonne saison avec Frosinone. Il a une grande technique, est curieux même s'il parle peu. Quand on partage des moments aussi forts qu'une victoire en Coupe du monde, ça tisse des liens c'est sûr. Il est très intelligent et cela se voit du fait de sa vision du jeu. Je lui souhaite beaucoup de succès."

Le succès fuit pourtant Fabio Grosso, toujours à la recherche de sa première victoire après quatre matchs sur le banc des Gones (un nul, trois revers). Bon dernier de Ligue 1 avec trois points, l'OL est en pleine crise. La semaine rhodanienne a été marquée par la chasse de la "taupe" après les révélations de Jérôme Rothen sur RMC. Devant les journalistes, l'entraîneur lyonnais a rappelé que "les choses du vestiaire" ne devait pas sortir.

"Je n'aime pas faire du théâtre, j'aime faire mon travail au maximum de mes capacités. Le vestiaire, c'est le lieu où on construit notre futur. C'est difficile de construire. Alors si on se met en danger, ce n'est pas bon. À la fin de la réunion, j'ai pensé que ce n'était pas fondamental de faire un entraînement en plus de ça. Mais le plus important était de se dire les choses, et on est allés de l'avant." Avec déjà cinq points de retard sur le barragiste Metz, l'OL doit effectivement enfin lancer sa saison, surtout que le calendrier à venir s'annonce corsé (Marseille, Metz, Rennes, Lille, Lens, Toulouse, Monaco, Nantes).

Article original publié sur RMC Sport