OL: "Il sera très présent, même plus que moi", Textor annonce qu'Aulas va rester proche du club

OL: "Il sera très présent, même plus que moi", Textor annonce qu'Aulas va rester proche du club

Au lendemain de l’annonce du départ de Jean-Michel Aulas, après trente-six ans de présidence de l’Olympique Lyonnais, John Textor avait donné rendez-vous à la presse, ce mardi, pour justifier sa décision. L’homme d’affaires américain en a profité pour assurer qu’il n’y avait pas de tensions avec l’emblématique dirigeant, envers lequel il s’est montré élogieux. Il a d'ailleurs annoncé qu’Aulas allait conserver un rôle important au club.

Si le départ d’Aulas a évidemment été au cœur de la conférence, Textor a de lui-même pris la parole avant les questions des journalistes, pour le remercier de tout ce qu’il avait fait pour lui au club. "Je tenais à remercier Jean-Michel de m'avoir invité dans ce club, avec mes idées. Je suis ravi qu’il m’ait choisi. Il fallait son accord. […] Nous avons toujours une très bonne relation, on a toujours très bien communiqué. Il ne faut pas exagérer les tensions. Jean-Michel a pensé que c'était le moment d'envisager l'avenir."

Aulas va rester "très présent" à l'OL

Le propriétaire américain a également confirmé que la collaboration de l’OL avec Aulas allait se poursuivre dans le futur, même si son rôle allait nécessairement changer. "Il va continuer à être actionnaire et administrateur au sein du conseil d'administration, a-t-il détaillé. Il sera très présent dans l'équipe. Il sera autour de ce club, même plus que moi. Il habite ici, moi en Floride. Tout le monde va continuer de le voir. Je compte encore sur lui, notre collaboration va se poursuivre." Lors du communiqué annonçant son départ, il avait déjà été confirmé qu’Aulas serait nommé président d’honneur.

À l’arrivée de Textor au club, en décembre 2022, après le rachat de l’OL par Eagle Football, il avait initialement été annoncé qu’Aulas resterait à son poste au moins trois ans. Un accord sur lequel Textor a décidé de revenir, en pleine connaissance de cause. "En tant que propriétaire, on avait tous les droits, a-t-il expliqué. Il y avait un certain nombre de seuils dans cet accord. Le contrat prévoyait qu'on puisse arrêter avant trois ans. […] La définition de la folie est de continuer à faire la même chose en essayant un résultat différent. Il est temps de faire les choses de manière différente." De quoi envisager une intersaison mouvementée.

Article original publié sur RMC Sport