Émeutes en Nouvelle-Calédonie : l’armée déployée, un deuxième gendarme tué, la visioconférence annulée

Entre les 12 et 16 mai, 200 émeutiers ont été interpellés en Nouvelle-Calédonie.  - Credit:NICOLAS JOB/SIPA /
Entre les 12 et 16 mai, 200 émeutiers ont été interpellés en Nouvelle-Calédonie. - Credit:NICOLAS JOB/SIPA /

Le calme semblait en partie revenir en Nouvelle-Calédonie ce jeudi 16 mai au matin. L'état d'urgence demandé par Emmanuel Macron est entré en vigueur à 5 heures (20 heures mercredi, heure de Paris). Dans ce cadre, Gabriel Attal a annoncé le déploiement de l'armée pour protéger l'aéroport de Nouméa et l'interdiction de TikTok, qui serait utilisé par les émeutiers.

Gérald Darmanin, lui, a assigné à résidence cinq indépendantistes radicaux. Après trois nuits d'émeutes qui ont fait cinq morts, dont deux gendarmes, Emmanuel Macron a proposé aux élus une rencontre par visioconférence ce jeudi pour tenter de résoudre une crise notamment provoquée par une réforme constitutionnelle contestée, mais cette rencontre avec les élus locaux a finalement été annulée.

Un deuxième gendarme tué

Un gendarme a été tué jeudi matin en Nouvelle-Calédonie à la suite d'un « tir accidentel », a annoncé le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, dans un message à l'Agence France-Presse.

« Il ne s'agit pas d'un tir ennemi », a-t-on précisé de source proche du dossier. Ce décès porte à cinq, dont deux gendarmes, le nombre de morts en Nouvelle-Calédonie depuis le début des émeutes lundi.

Déploiement de l'armée

« Des militaires des forces armées sont déployés pour sécuriser les ports et l'aéroport de Nouvelle-Calédonie », a annoncé Gabriel Attal. Le haut-commissaire sur ce territoire, Louis Le Franc, avait demandé le renfort de l'armée pour protéger l'aéroport de Nouméa, vita [...] Lire la suite