Nouvelle-Calédonie : la réforme constitutionnelle adoptée par les députés, Macron inflexible

Emmanuel Macron, le 13 mai 2024 à Versailles.  - Credit:Blondet Eliot - Abaca
Emmanuel Macron, le 13 mai 2024 à Versailles. - Credit:Blondet Eliot - Abaca

Emmanuel Macron a averti, mercredi 15 mai, qu'un Congrès serait réuni « avant la fin juin » pour entériner une révision constitutionnelle contestée sur la Nouvelle-Calédonie si indépendantistes et loyalistes ne trouvent pas un accord sur un texte plus global, tout en appelant au « calme » dans l'archipel, alors que la nuit de mardi à mercredi a encore été marquée par des émeutes.

Après le Sénat, l'Assemblée nationale a adopté à son tour dans la nuit de mardi à mercredi la révision constitutionnelle réformant le corps électoral du scrutin provincial de Nouvelle-Calédonie. Dans son courrier, Emmanuel Macron a condamné le « caractère indigne et inacceptable » des violences.

« Il s'agira, collectivement et en responsabilité, de trouver un accord qui dépasse le seul dégel [du corps électoral, NDLR] et tienne compte du chemin parcouru et des aspirations de chacun », écrit le chef de l'État dans un courrier invitant les représentants calédoniens à des discussions avec le gouvernement à Paris. « En l'absence de cet accord, que je continue d'appeler de mes vœux, et qui est souhaitable à tous égards pour les Calédoniens, le Congrès se réunirait avant la fin juin », ajoute-t-il.

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