Niger : Macron soumet le redéploiement des forces françaises à la volonté de Bazoum

« Si nous redéployons quoi que ce soit, je ne le ferai qu'à la demande du président Bazoum », a déclaré Emmanuel Macron au sommet du G20, à New Delhi.  - Credit:LUDOVIC MARIN / AFP
« Si nous redéployons quoi que ce soit, je ne le ferai qu'à la demande du président Bazoum », a déclaré Emmanuel Macron au sommet du G20, à New Delhi. - Credit:LUDOVIC MARIN / AFP

Les forces françaises au Niger ne seront redéployées que si le président Mohamed Bazoum (jugé comme le chef d'État légitime par Paris) le décide. Telle a été la déclaration d'Emmanuel Macron, ce dimanche 10 septembre. Le président de la République a ainsi témoigné son soutien à son homologue, renversé en juillet dernier.

« Si nous redéployons quoi que ce soit, je ne le ferai qu'à la demande du président Bazoum et en coordination avec lui. Pas avec des responsables qui aujourd'hui prennent en otage un président », a-t-il dit lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G20 réuni ce week-end à New Delhi.

« Aucune légitimité aux déclarations des putschistes »

Le régime militaire nigérien, issu du coup d'État du 26 juillet, avait accusé samedi Paris de « déployer ses forces » dans plusieurs pays ouest-africains en vue d'une « agression » contre le Niger. « Nous ne reconnaissons aucune légitimité aux déclarations des putschistes », a répondu Emmanuel Macron, en demandant « la libération du président Bazoum et la restauration de l'ordre constitutionnel ».

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Après le renversement du chef de l'État nigérien, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) a brandi la menace d'une intervention militaire dans le pays, en visant notamment à restaurer Bazoum dans ses fonctions. Une décision soutenue par la France, qui compte environ 1 500 soldats dans ce pays sahélien [...] Lire la suite