Yahoo Actualités Nice: le Gym pas assez spectaculaire? Farioli défend le jeu proposé par les Aiglons
Francesco Farioli n'a pas l'intention de changer sa façon de jouer. Depuis son arrivée cet été, le technicien italien a imposé sa patte pour permettre à l'OGC Nice d'être leader de Ligue 1 après 10 journées. Meilleure défense du championnat (quatre buts encaissés), mais avec seulement onze buts marqués, les Aiglons restent sur trois victoires de rang sur le score de 1-0 (Metz, Marseille, Clermont). Parfois critiqué pour ce manque de spectacle offensif, le coach du Gym a défendu son style de jeu avant d'accueillir Rennes dimanche (20h45).
"Vouloir être toujours élégant dans le jeu, sincèrement, ce n'est pas dans mes cordes. Porter un smoking, c'est être un peu présomptueux. C'est la dernière chose que nous voulons être. Idéalement, je veux une équipe qui joue au ballon mais avec la tenue de travail. C'est le plus important, a avoué Francesco Farioli en conférence de presse. On dirait que bien défendre est une chose négative. Alors que pour gagner, il faut marquer des buts et ne pas en encaisser. C'est une chose capitale. Je remercie mes attaquants après chaque match pour leur travail défensif."
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"Tu peux vite payer une erreur"
Satisfait du rendu de son équipe, qui n'a concédé que "trois ou quatre occasions sur des phases de transition" depuis le début de saison, Francesco Farioli n'accepte pas que les observateurs parlent de "possession stérile" quand les Niçois ont le ballon. "Dans ce championnat, que je découvre match après match, tu peux vite payer une erreur. Les phases de transition sont de qualité, grâce aux qualités techniques et physiques des joueurs. Un dicton dans le foot dit que plus vite tu vas vers l'avant, plus vite le ballon reviendra vers ta défense. Nous voulons avancer, pas revenir en défense. Pour gagner quelques mètres, il faut parfois davantage de passes, quelques secondes en plus, davantage de patience."
Une patience qui finit par payer pour l'OGCN, seule équipe invaincue en championnat cette saison. Francesco Farioli ne compte pas changer les ingrédients d'une recette qui fonctionne.
