"Je ne suis pas Pablo Escobar", l'ancien Marseillais Koke se défend d'être un trafiquant de drogue international

"Je ne suis pas Pablo Escobar", l'ancien Marseillais Koke se défend d'être un trafiquant de drogue international

Sa parole est rare. Surtout depuis qu'il a effectué un séjour derrière les barreaux. Condamné à six ans de prison en mai dernier après avoir reconnu être à la tête d'un trafic de drogue visant à faire parvenir de la marijuana dans plusieurs pays européens, Sergio Contreras, dit "Koke", est conscient que la sanction est juste et qu'il "faut payer quand tu fais des conneries".

Depuis sa villa à Marbella, l'ancien marseillais (2004-2006) s'est confié au micro de Canal+, estimant n'avoir "rien à cacher" après avoir pris un virage dangereux à la fin de sa carrière en 2016 et une dernière pige à l'Aris Salonique. "En étant joueur de foot, on a de la chance de gagner beaucoup d'argent. Je gagnais peut-être un million d'euros à l'année. Dans l'autre business, tu gagnes en deux mois ce que tu peux gagner en un an au foot. Mais tu risques ta vie."

"La prison est ouverte pour les gens qui font les cons"

Mais comment Koke en est arrivé là ? "J’ai des contacts partout, ce n'est pas quelque chose que j'ai choisi, c'est quelque chose que j'ai trouvé dans ma vie. Je ne suis pas Pablo Escobar ! Quand tu entends 'trafiquant international' tu te dis 'Putain, qu’est-ce qu’il a fait ?' [...] En France, tu peux te faire tuer très rapidement pour ça. Ici, tu peux te faire tuer aussi, mais je n’ai pas peur."

Actuellement en liberté conditionnelle, Sergio Contreras va retourner derrière les barreaux. "Je ne sais pas pour combien de temps, mais j’ai une condamnation jusqu’en 2027. La prison est ouverte pour les gens qui font les cons." Lors de sa première incarcération pendant 21 mois, l'ancien joueur de 40 ans jouait au foot tous les jours avec des gens qu'il connaissait. "Il y avait beaucoup de Français, même des Marseillais. J’ai vu plein de maillots de l’OM en prison. Si je pouvais je changerai (ses choix d'après-carrière), mais les choses sont venues comme ça."

Article original publié sur RMC Sport