Yahoo Actualités NBA: Ja Morant poste un message inquiétant sur les réseaux, la police intervient à son domicile
"Il va bien", a assuré un porte-parole du shériff du comté de Shelby à ESPN. La police de l'État du Tennessee s'est rendue mercredi au domicile de Ja Morant pour s'enquérir de son état de santé, après une publication sur Instagram qui a suscité de l'inquiétude. Le basketteur des Memphis Grizzlies, suspendu pour s'être affiché avec une arme à feu, a rassuré les officiers. Il aurait simplement voulu faire savoir qu'il quittait les réseaux sociaux.
Dans le message en question, effacé depuis, Ja Morant avait écrit avec des emojis en forme de coeur bleu: "Love ya ma, love ya pops, you da greatest baby girl love ya. Bye" ("Je t'aime maman, je t'aime papa, tu es la plus belle des petites filles, je t'aime, bye").
Suspendu jusqu'à nouvel ordre
Mi-mai, Ja Morant a été suspendu jusqu'à nouvel ordre par sa franchise au lendemain d'une vidéo sur les réseaux sociaux le montrant tenir une arme à feu, deux mois après l'incident similaire qui lui valut d'être sanctionné par la NBA. Le joueur de 23 ans se trouvait sur le siège passager avant d'une voiture en tenant ce qui ressemble fortement à un pistolet dans sa main gauche.
Deux mois auparavant, en état d'ébriété, il avait brandi une arme à feu dans une boite de nuit près de Denver après un match perdu par son équipe contre les Nuggets. La police locale, après enquête, ne l'avait pas inculpé, faute d'avoir pu retrouver le pistolet et après avoir établi que personne n'avait été menacé. Mais le patron de la NBA avait qualifié la conduite du basketteur d'"irresponsable, imprudente et potentiellement très dangereuse". Dans la foulée, la star avait intégré un programme de soutien psychologique en Floride durant quelques jours. Puis s'était engagé à être "plus responsable, plus intelligent et à rester à l'écart de toutes les mauvaises décisions".
D'autres affaires entachent le parcours de Ja Morant. Il a notamment été accusé d'avoir donné "douze à treize coups de poing" à un jeune de 17 ans, chez lui, en juillet 2022. Son agent avait affirmé à l'époque qu'il avait agi en état de légitime défense.
