Yahoo Actualités Naples: en sursis, Rudi Garcia va devoir composer avec la tutelle de son président
Cinquième de Serie A a déjà sept longueurs du leader, l'AC Milan, Naples réalise un début d'exercice 2023-2024 compliqué. Les deux défaites de la semaine passée - 2-3 face au Real Madrid en Ligue des champions et, surtout, 1-3 en Serie A contre la Fiorentina - n'ont rien arrangé et ont même failli signer la fin de l'aventure de Rudi Garcia sur le banc napolitain, alors que des tensions en interne entre lui et certains joueurs sont évoquées.
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Garcia sous le contrôle de De Laurentiis
Ce dernier revers concédé dimanche soir face aux hommes de Vincenzo Italiano a fait monter la tension en tribune présidentielle. Furieux après la lourde défaite, le président Aurelio De Laurentiis aurait haussé le ton en quittant son siège, avant de s’enfermer seul, évacuant sa colère dans le secret d’une petite salle du stade, sans passer par les vestiaires, rapporte le quotidien La Repubblica.
Il y a encore quelques heures, la presse italienne relayait une proposition de la part du président napolitain à Antonio Conte, afin que celui-ci reprenne les rênes et redresse la situation au plus vite. Une proposition écartée par l'ancien entraîneur de Chelsea, l'Inter ou Tottenham, qui oblige De Laurentiis à devoir composer avec son coach actuel. Ce jeudi matin, le truculent président était présent au centre d'entraînement de Castel Volturno et a, visiblement, décidé de reprendre les choses en main. Celui-ci entend coller aux basques de Rudi Garcia pour observer son travail avec l'équipe et le reste du staff, et cela même si l'équipe est actuellement amputée de nombreux internationaux.
En coulisses, il se murmure qu'après la trêve, le Français sera contraint d'avoir des résultats, à commencer face à Vérone en championnat le 21 octobre. Ensuite, le Napoli défiera l'Union Berlin en C1 pour un match déjà capital, avant de recevoir l'AC Milan le 29. Trois rencontres qui pourraient sceller l'avenir de l'ancien coach du LOSC, de l'OL ou de l'OM, alors que le plan B menant à Igor Tudor plaît aussi beaucoup à De Laurentiis...
