Nantes: amer, Kombouaré donne "rendez-vous à tout le monde le 4 juin" pour le maintien

Nantes: amer, Kombouaré donne "rendez-vous à tout le monde le 4 juin" pour le maintien

"Il faut se battre." Antoine Kombouaré est "en colère" mais il n’est "pas inquiet". Surtout, il n'a pas renoncé à éviter la relégation au FC Nantes, malgré un nouveau revers (0-2) concédé à domicile contre Strasbourg. L’opération maintien n’a certes pas encore échoué, mais elle est mal embarquée, Nantes étant désormais 17e et premier relégable, incapable de l’emporter depuis 11 journées en Ligue 1. "On n'est pas bons, on est nuls, mais la 16e place est à deux points, elle nous tend les bras. Il y a de l'espoir", a opposé l’entraîneur des Canaris à ce constat pessimiste, avec son franc-parler habituel.

Kombouaré: "On fait trop de cadeaux"

"On y croit, mais il faut se donner des coups de pied au cul et moi des baffes", a-t-il asséné en conférence de presse, affirmant qu'il restait habité au quotidien par l'urgence de trouver des solutions pour permettre aux joueurs de se lâcher sur la pelouse: "Je dois les aider. Leur tirer les oreilles, leur dire ce qui ne va pas, mais surtout travailler pour que sur le terrain, ils jouent les coups à fond. Là il y a trop de retenue." Conscient que son équipe fait tout à l’envers depuis de nombreuses semaines, Kombouaré a insisté sur l’état d’esprit de ses joueurs, qui lui fait espérer des jours meilleurs: "Dans la difficulté on se bat, on s’accroche. Les garçons ne lâchent pas, ça me donne beaucoup d’espoir."

"On entame la seconde période de la plus mauvaise des manières, mais on n’a pas lâché", a-t-il souligné. "On est à plus de 40 centres, 11 corners. On doute, on est fébrile, on est fragile, mais on continue de s’accrocher, parce que c’est une deuxième période ou on peut prendre quatre ou cinq buts. Là, si on lâche, je suis inquiet, je ne suis pas content. Mais les joueurs font des efforts. On n’est pas efficace, et puis on fait trop de cadeaux. Le haut niveau ce sont des détails, mais là on fait trop de cadeaux. Il faut se mobiliser, garder confiance, travailler, continuer à bosser. Et puis y croire. Il y a douze points en jeu. On donne rendez-vous à tout le monde le 4 juin."

Article original publié sur RMC Sport