Najat Vallaud-Belkacem : « Il ne faut pas s’étonner que les gens votent avec les pieds »

Najat Vallaud-Belkacem, l’ancienne ministre de l’Éducation nationale.  - Credit:Chang Martin/Sipa
Najat Vallaud-Belkacem, l’ancienne ministre de l’Éducation nationale. - Credit:Chang Martin/Sipa

Est-ce la hype dans les sondages de la liste PS-Place publique pour les européennes qui lui donne le sourire ? Dans le café du 11e arrondissement de Paris où on la retrouve, Najat Vallaud-Belkacem se lèverait presque pour danser sur la playlist, funky. « Je suis assez réjouie de ce qu'il se passe autour de Raphaël Glucksmann. On avait besoin d'un bol d'air, de relever la tête. C'est la gauche de gouvernement, pas la gauche de rue, celle qui nous rend fiers. Il ne faut pas laisser le soufflé retomber. Ça peut être le retour en grâce d'une gauche de gouvernement », confie-t-elle autour d'un café, avec l'espoir que le PS se libère enfin de la férule de La France insoumise.

Et si la gauche cessait d'être « la plus bête du monde », comme on le disait de la droite ? Elle se prend à imaginer un improbable conclave pour choisir le meilleur porte-drapeau pour la présidentielle. « Je rêve d'un truc : on part du principe que Mélenchon, ce n'est pas possible, et on identifie les vingt personnes qui peuvent nourrir des ambitions – même à LFI, Clémentine Autain ou François Ruffin. On les met tous dans une pièce pour un séminaire, un week-end », esquisse-t-elle. Et, « quand il en reste deux ou trois, on cherche un processus de désignation », dès 2025 ou 2026. Elle serait même prête à organiser le sommet !

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