MotoGP: "Un beau soulagement" pour Zarco après sa troisième place au Grand Prix de France

MotoGP: "Un beau soulagement" pour Zarco après sa troisième place au Grand Prix de France

Johann, quelle saveur a ce podium ?

Ça fait du bien, c’est un beau podium pour les 30 ans du Grand Prix de France et ce 1000e GP de l’histoire. On m’en parle depuis le mois d’avril. Je suis heureux d’avoir été présent sur ce rendez-vous. Plus que présent même, car ce podium est une super récompense. Ça fait énormément de bien. C’est un beau soulagement car j’essaie à chaque fois de faire le maximum. Donc quand il y a podium, ça fait du bien. Il y a de beaux progrès depuis quelque week-end, le rythme augmente en course, je suis de plus en plus proche de ce groupe pour le podium, même si tout s’est bien goupillé car j’ai pu bénéficier d’erreurs de certains pilotes. Avec mon technicien, on commence à travailler un peu plus sur des détails, ça veut dire qu’on a notre base de la moto. Je peux commencer à prendre encore plus confiance.

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C’est une nouvelle remontée pour vous. Vous y croyez toujours ?

Oui surtout ici. J’ai vu lors de la sprint-race qu’il y avait la possibilité d’avoir un bon rythme. J’avais une meilleure sensation sur la moto ce matin au Warm-up. Et en course, j’ai fait de bons chronos pour rejoindre le groupe qui se battait pour le podium. J’avais un peu moins de marge pour les dépassements que ce qu’a fait Jorge (Martin, son coéquipier). Le fait de remonter, c’est signe qu’il y a de bonnes choses, mais il faut pouvoir avoir encore un peu plus de vitesse pour avoir un peu plus de marge.

Comment expliquer ces bonnes sensations ? La moto, la nouvelle équipe, un peu de tout ?

C’est une combinaison de tout. C’est l’entraînement physique aussi, toute la partie technique, même beaucoup la partie technique. Si on arrive à stabiliser certaines choses sur la moto, je vais pouvoir commencer un peu à prendre de la sensation et pas seulement penser à ce que je fois faire, mais le faire.

L’ambiance vous a-t-elle surprise ?

Oui, c’est beau. A chaque levée de bras le public se lève et c’est bon car avec Fabio, on sent qu’il n’y a pas de rivalité entre lui et moi, ni entre les publics… On est d’une génération différente donc il y en a pour tous et il faudrait presque qu’on fasse un t-shirt ou des casquettes pour le Grand Prix de France avec nos deux numéros, le 5 et le 20 (rires). Je suis sûr que ça partirait super bien pour ceux qui ont envie de supporter les deux. Car on sent qu’il n’y a pas de rivalité.

Vous savourez ce résultat particulièrement ?

Oui beaucoup. C’est un moment unique. Il faut se dire que ce n’est pas tout le temps dans la vie… J’ai eu la chance de le vivre au Grand Prix de France encore aujourd’hui… J’ai l’expérience et la maturité pour m’en rendre compte et j’en profite.

Article original publié sur RMC Sport