Moto GP: comment Fabio Quartararo va décider de son avenir lors des prochains mois

Moto GP: comment Fabio Quartararo va décider de son avenir lors des prochains mois

La saison de Fabio Quartararo s’est achevée dans une légère déception. Après sa 11e place -alors qu’il était malade- lors du GP de Valence, le Français a effectué les premiers tests sur sa Yamaha en vue de 2024. "Il reste beaucoup de choses à changer", disait le champion du monde 2021 après le roulage.

"Nous avons essayé des choses au niveau aérodynamique. Nous avons fait quelques pas en avant." Quartararo a aussi pu tester des éléments châssis et quelques améliorations moteur. Mais après cette journée, le Français estime qu’il reste loin des meilleurs et qu’il n’est donc toujours pas en mesure de se battre pour le titre en 2024.

Pour son avenir, Quartararo a créé sa propre société

Ce n’est pas une surprise, car Fabio Quartararo avait vite déchanté en début d’année lorsqu’il avait découvert les limites de sa Yamaha. Le Français n’a jamais été en mesure de se battre pour la victoire et n’est monté que trois fois sur le podium cette saison lors des Grand Prix (que des 3e places).

Une année frustrante, alors que le Niçois avait fait le choix, en juin 2022, de poursuivre l’aventure avec la marque Japonaise, avec laquelle il avait gagné le titre en 2021. Une décision prise avec Éric Mahé, l’ancien manager du pilote, duquel Quartararo s’est séparé il y a cinq mois.

Aujourd’hui, le Français décide avec sa propre structure, FQ20, qu’il a créée. Il s’est notamment entouré de deux avocats spécialisés dans les contrats sportifs de haut niveau. Thomas Maubant, son ami et assistant personnel, est devenu le gestionnaire d’intérêt de cette société et veille au respect des contrats (sponsors, équipe). Il participe aussi à organiser l’emploi du temps de Quartararo.

Des tests de Sepang décisifs

"La décision finale reviendra toujours à Fabio", précise Thomas Maubant. L’intéressé, dont l’engagement avec Yamaha s’arrête à la fin de l’année 2024, sera tenté d’aller voir ailleurs ensuite si sa moto ne s’améliore pas significativement.

"J'en demande beaucoup à Yamaha mais je serai heureux s'ils font la moitié de ce que je demande. La moitié l'année prochaine et l'autre moitié en 2025, je pourrais m'en satisfaire", disait Quartararo.

La porte reste entrouverte mais le Français se lasse. Les réponses qu’il aura sur la piste, lors des tests de Sepang (Malaisie) début février, seront décisives pour son avenir.

Article original publié sur RMC Sport