En Mongolie, le pape François salue la cohabitation des communautés religieuses

La visite de quatre jours du Pape François en Mongolie s'est terminée par l'inauguration d'une église caritative et d'un centre de santé. Un symbole fort pour la communauté catholique locale, l'une des plus petites et des plus récentes du monde.

Ce voyage a également été l'occasion de renforcer les liens avec les autorités bouddhistes, dans une région où les relations du Saint-Siège avec la Chine et la Russie voisines sont souvent tendues.

Dans son discours, le souverain pontife a dressé un message d'apaisement : "il n’est pas nécessaire d’être riche pour faire le bien ; ce sont presque toujours des personnes aux moyens modestes qui choisissent de consacrer leur temps, leurs compétences et leur générosité à prendre soin des autres."

Tout au long de son voyage, le Pape François s'est montré prudent : la Mongolie dépend des exportations de son voisin chinois. La moindre critique critique à l'égard des politiques répressives de Pékin peut avoir des conséquence sur la population locale.

Les communautés tibétaines et catholiques sont réprimées en Chine, et les déplacements du souverain pontife dans la région son scrutés de près par Pékin.