« Moi, Moche et Méchant 4 » : moi, joli mais un peu redondant...

Méga-Minions, Gru officiellement papa... « Moi, Moche et Méchant 4 » tente bien quelques innovations. En vain.  - Credit:Illumination
Méga-Minions, Gru officiellement papa... « Moi, Moche et Méchant 4 » tente bien quelques innovations. En vain. - Credit:Illumination

La formule n'est pas si moche, mais sa répétition va finir par nous rendre méchants. Sept ans après le dernier volet, ce quatrième Moi, Moche et Méchant marque effectivement le début d'un bégaiement ostensible qui nous a, cette fois, laissé sur notre faim. Au bout de quatre longs-métrages principaux et deux films dérivés – Les Minions, premier et second du nom –, tous plus divertissants les uns que les autres, il semblerait que le moment de l'overdose soit clairement arrivé.

On peut certes comprendre que le studio Illumination Entertainment, filiale de la major américaine Universal, ne souhaite pas jeter aux orties une poule aux oeufs d'or aussi rentable : près de 5 milliards de dollars de recettes dans le monde pour l'ensemble de la saga, largement de quoi amortir les 400 millions de dollars de budget cumulé. Un monstrueux pactole auquel s'ajoutent les revenus des (nombreux) produits dérivés. Mais à force de presser le beau citron de ses minions, Illumination se trouve à court de jus et sape notre patience.

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