Mobilisation pro-Palestine à Sciences Po : Gabriel Attal déplore « un spectacle navrant »

La direction de Sciences Po a trouvé un accord avec les élèves pro-Palestine qui bloquaient l'établissement.   - Credit:JEANNE ACCORSINI/SIPA / SIPA / JEANNE ACCORSINI/SIPA
La direction de Sciences Po a trouvé un accord avec les élèves pro-Palestine qui bloquaient l'établissement. - Credit:JEANNE ACCORSINI/SIPA / SIPA / JEANNE ACCORSINI/SIPA

L'accord trouvé entre la direction de Sciences Po et les élèves pro-Palestine qui bloquaient l'établissement, vendredi 26 avril, a suscité de vives réactions politiques. Lors d'un déplacement dans la Manche, samedi, le Premier ministre, Gabriel Attal, a dénoncé un « spectacle navrant  », causé par une « minorité agissante  » qui cherche à « imposer ses règles  ».

Des dizaines d'étudiants s'étaient rassemblés vendredi dans l'enceinte de l'école pour soutenir les Palestiniens, dans le prolongement des contestations agitant de prestigieux campus américains. En fin d'après-midi, le préfet de police avait fait évacuer la voie publique, et les forces de l'ordre avaient demandé aux étudiants, militants ou sympathisants du comité Palestine de quitter les lieux.

Dans la soirée, la direction de Sciences Po a annoncé un accord avec les étudiants : un débat interne sera organisé et les procédures disciplinaires engagées contre les manifestants sont suspendues. « Compte tenu de ces décisions, les étudiants se sont engagés à ne plus perturber les cours, les examens ainsi que toutes les activités de l'institution », a écrit Jean Bassères, administrateur provisoire.

LR demande la mise sous tutelle de Sciences Po Paris

Pour le député LR Pierre-Henri Dumont, diplômé de Sciences Po Paris, la direction «  se vautre devant les revendications d'une minorité d'extrême gauche totalement idéologisée par Mme Hassan [la militante franco-palestinienne et candidate de La France insoumise [...] Lire la suite