MLS: l'un des vice-présidents évoque "l'impact énorme" de l'arrivée de Messi

MLS: l'un des vice-présidents évoque "l'impact énorme" de l'arrivée de Messi

"Les chiffres sont incroyables". Depuis l'arrivée de Lionel Messi aux Etats-Unis, Nelson Rodriguez se frotte les mains. La notoriété du septuple Ballon d'or a ramené un engouement sans précédent dans le pays pour la MLS, selon les dires du vice-président exécutif du championnat américain, qui s'est confié plus en détails dans un entretien au quotidien argentin Olé.

"À Los Angeles, un billet pour le voir jouer coûtait plus cher que d'assister à toute la saison de l'équipe de la ville"

"Depuis qu'il est là, c'est autre chose (que l'arrivée de Beckham en 2007). J'ai dit à mes collègues qu'ils n'allaient pas imaginer l'impact énorme que Messi allait avoir. Et je ne peux pas l'imaginer non plus. Le talent qu'il a est impressionnant, pour moi il est unique. Et je suis fier qu'il ait choisi l'Inter Miami et la MLS pour poursuivre sa carrière".

Rodriguez rentre ensuite davantage dans le détail de cet "effet Messi" pour le foot nord-américain. "Sur Apple, avec qui nous avons passé un accord de diffusion cette année, les trois matchs les plus regardés sont les trois premiers de Messi. À Los Angeles, un billet pour le voir jouer coûtait plus cher que d'assister à toute la saison de l'équipe de la ville. Je suis un enfant du New York Cosmos de Pelé, c'est là que le foot m'a mordu. Ce sera pareil pour Messi, beaucoup de garçons et de filles voudront jouer comme lui."

Pour le vice-président de la MLS, une bonne partie de l'expansion du championnat est surtout due aux propriétaires des différentes franchises, dont David Beckham avec l'Inter Miami. "Ils contribuent à la croissance de cette ligue. Les chiffres ne mentent pas et montrent leur engagement et leur dévouement pour développer le football aux Etats-Unis. Nous avons déjà investi cinq milliards de dollars dans les stades, dans un ou deux ans nous allons atteindre le milliard de plus dans les centres d'entraînement, sans compter les investissements dans les joueurs."

Article original publié sur RMC Sport