Mira Sorvino écœurée par l’annulation de la condamnation de Harvey Weinstein

L'actrice Mira Sorvino au Jazz at Lincoln Centre.  - Credit:Darla Khazei / INSTARimages / Darla Khazei/INSTARimages/Cover Images
L'actrice Mira Sorvino au Jazz at Lincoln Centre. - Credit:Darla Khazei / INSTARimages / Darla Khazei/INSTARimages/Cover Images

Difficile pour l'actrice oscarisée Mira Sorvino de digérer l'annulation en appel de la condamnation pour viol de Harvey Weinstein prononcée en 2020. « Je suis horrifiée ! Au lendemain du DenimDay honorant les victimes de violences sexuelles, la condamnation de Harvey Weinstein est annulée », a écrit sur ses réseaux l'actrice de Maudite Aphrodite, qui affirme avoir été empêchée dans sa carrière pour avoir refusé les avances du producteur. « Depuis quand les tribunaux ne permettent-ils pas d'admettre la preuve d'un schéma d'actes antérieurs ? » lance-t-elle.

À LIRE AUSSI Harvey Weinstein : Hollywood cauchemarJeudi 25 avril 2024, la cour d'appel de New York a en effet décidé, par quatre voix contre trois, de revenir sur le jugement de 2020 sur la base de cette notion juridique connue outre-Atlantique sous le nom de règle Molineux.

Harvey Weinstein reste en prison

La règle Molineux fait référence à une jurisprudence qui trouve son origine dans un procès remontant à 1901 dans l'État de New York. Elle implique de démontrer l'intention criminelle d'un accusé en vertu de comportements et actes n'ayant pas directement à voir avec l'affaire jugée, mais permettant de mettre en avant la répétition d'un schéma sur le long terme. Ce qui est désigné sous le terme d'« actes répréhensibles antérieurs » (prior bad acts).

Or, c'est justement pour cette raison que, lors du procès de 2020, la défense des plaignantes avait pris l'initiative de faire venir à la barre trois femmes qu [...] Lire la suite