#MeToo à l’hôpital, accusations contre Patrick Pelloux : Roselyne Bachelot prend la parole

Roselyne Bachelot a réagi dimanche 14 avril aux accusations portées par Karine Lacombe sur Patrick Pelloux.  - Credit:J.E.E/SIPA
Roselyne Bachelot a réagi dimanche 14 avril aux accusations portées par Karine Lacombe sur Patrick Pelloux. - Credit:J.E.E/SIPA

Des accusations « crédibles ». Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la Santé, s'est exprimée dimanche 14 avril sur les accusations de Karine Lacombe contre l'urgentiste Patrick Pelloux, qu'elle qualifie de « prédateur sexuel ».

« Les accusations de Karine Lacombe me paraissent évidemment crédibles », a-t-elle indiqué, selon les propos rapportés par France Info, estimant que l'infectiologue « n'a pas lancé ces accusations à la légère ».

Dans les colonnes de Paris Match, la professeure a accusé nommément Patrick Pelloux de « harcèlement sexuel et moral », avec notamment des gestes et remarques déplacés. L'urgentiste, qui a travaillé plusieurs années à l'hôpital Saint-Antoine où exerce toujours Karine Lacombe, nie l'ensemble des faits reprochés. Il reconnaît néanmoins un comportement « grivois ».

Exfiltré de Saint-Antoine pour harcèlement moral

À l'époque, Patrick Pelloux avait été écarté des urgences de Saint-Antoine, mais uniquement pour des faits de harcèlement moral. Pour les accusations de harcèlement sexuel, Roselyne Bachelot assure ne pas avoir reçu de signalement. « Les agentes de Saint-Antoine ont peut-être hésité en 2008 à porter des accusations de ce type, mais à ce moment-là, je n'ai pas de plainte de ce type qui me remonte, et qui m'aurait conduite » à saisir la justice, a indiqué l'ancienne ministre.

« Il s'agit notamment de harcèlement moral et d'un défaut de management qualifié de brutal et humiliant. Je ne sais pas s'il y a alors du harcèlement [...] Lire la suite